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Happiness Anniversary

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A year ago today, I found out that I was, in fact, happy.

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Mon Café Vert: séparer le bon grain de l'ivraie

Il y a déjà quelques semaines, j’ai acheté des grains de café vert (pour torréfaction maison) grâce au site MonCafeVert.com (MCV):

Mon Café Vert – Café Vert, Torréfacteurs maison, Café vert bio et Équitable.

Avant même de commencer à torréfaction, j’avais un bonne impression de cette entreprise.

Tout d’abord, la boutique en-ligne est relativement bien construite. Pas nécessairement d’un point de vue visuel (je suis pas très sensible à ça) mais d’un point de vue ergonomique. Les diverses sections du site sont clairement identifiées, le panier d’achat se met à jour automatiquement, le contenu affiché n’est pas trop «envahissant»… La boutique accepte les paiements par Paypal, ce qui est assez utile (malgré les frais). Interac en-ligne serait encore plus pratique, à mon avis.

La description des diverses variétés de café semble adéquate, bien que j’aurais personnellement aimé un peu plus de détails (origine plus précise, lavé ou naturel…). Les neuf variétés de café disponibles semblent suffisamment  différentes les unes des autres pour permettre des mélanges intéressants. Dans l’ensemble, les prix sont somme toute assez raisonnables.

MCV distribue aussi des cafetières piston (Bodum) et des torréfacteurs maison. Les torréfacteurs maison sont difficiles à trouver dans le commerce local et MCV les offrent à des prix raisonnables.

Un des plus grands avantages, d’après moi, est le fait que MCV soit une entreprise montréalaise. Pour diverses raisons, j’essaie le plus possible de faire des achats locaux et d’éviter la livraison. MCV offre la livraison gratuite à Montréal et Laval. Je préférerais pouvoir aller chercher le café directement, en métro, mais j’apprécie ce service offert par MCV.

D’ailleurs, c’est ce qui m’a le plus impressionné de MCV: non seulement ai-je obtenu la livraison gratuite à domicile pour une commande de moins de 40$, mais cette livraison a été effectuée dans des délais remarquablement courts et de façon personnalisée. Du service comme ça, c’est impressionnant!

D’ailleurs, c’est la qualité du service qui me pousse à bloguer au sujet de MCV et à faire référence au «bon grain»: du service pareil, ça mérite une reconnaissance amicale.

Ce qui m’a poussé à compléter l’expression usuelle dans le titre, c’est le fait que les grains de certaines variétés de café (le Djimmah, en particulier) sont moins bien triés que ce dont j’ai l’habitude. J’ai torréfié ces cafés à plusieurs reprises et j’ai été obligé de retirer un assez grand nombre de grains après torréfaction, ce qui est plutôt rare. Dans l’ensemble, je dirais que les grains sont d’assez bonne qualité et j’obtiens d’assez bons résultats dans la tasse. Mais j’ai obtenu de meilleurs résultats avec des grains de café vert achetés ailleurs.

N’empêche, avec un tel service, je peux pas me plaindre. Je me dois simplement d’être honnête.

Ce que mes amis sont devenus

Quelques anciens de Notre-Dame-de-PontmainOn a bien vieilli!
Quelques anciens de Notre-Dame-de-Pontmain

C’est-tu pas une belle gang, ça? Nous étions quelques anciens de l’école primaire Notre-Dame-de-Pontmain de Laval à bruncher ensemble en ce dimanche, 26 octobre 2008. Une journée à marquer d’une pierre blanche.

via Facebook | Photos de Notre-Dame-de-Pontmain

Il y a quelque-chose de profond dans le fait de revoir des amis d’enfance. Vraiment. C’est un peu difficile à verbaliser, mais ça se comprend bien.

Il y a un peu plus d’un an, je me demandais ce que mes amis étaient devenus. Je cherchais alors à contacter quelques personnes pour les inviter à mon anniversaire de mariage. C’est d’ailleurs en préparant cet anniversaire que j’ai parcouru des réseaux d’anciens. Suite à cet anniversaire, j’ai manifesté ma fierté d’avoir des amis si fascinants. Aujourd’hui, je souhaite de nouveau célébrer l’amitié.

Pour un papillon social, c’est pas très surprenant. J’aime entrer en contact avec les gens, que je les aie connus plus tôt ou non. Que voulez-vous, j’aime le monde. Tel que mentionné dans un billet précédent, je me suis autrefois senti ostracisé. Je sais pas s’il y a une causalité entre mon identité comme papillon social et mon enfance, mais je trouve que c’est un pattern intéressant: le type porté vers les autres, qui passe une enfance plutôt solitaire, devient un papillon social à l’âge adulte. L’image de la «chenille sociale» est assez forte aussi!

Outre la publication de cette photo, ce qui me motive à écrire ce billet c’est Facebook. Si si! Parce que ce petit groupe d’anciens poursuit la discussion. Parce qu’on se «retrouve», dans un sens très profond, grâce à Facebook. Et parce que j’ai revisité ma liste d’amis sur Facebook et je suis encore plus fier.

Voyez-vous, je créais une «liste d’amis» sur Facebook, pour ces anciens du primaire. Cette fonction de liste d’amis sur Facebook est un peu limitée mais elle peut être utile si, comme tout semble l’indiquer, notre groupe d’anciens décide d’organiser d’autres événements. Pour organiser le brunch, j’ai fait parvenir une invitation à tous les membres du groupe Facebook des anciens de notre école alors que j’aurais mieux fait de cibler ceux de ma «cohorte». C’est un petit détail pratique, mais ça m’a permis de réfléchir.

Parce qu’en créant cette liste d’amis, je me suis rendu compte à quel point j’ai une idée assez précise de ce qui me lie à chacun de mes contacts sur Facebook. Dans ce cas-ci, j’ai rapidement pu sélectionner ceux que j’ai rencontrés au primaire, ceux que j’ai connus au secondaire et ceux avec qui je suis allé au Cégep. Parmi les autres, il y a des blogueurs, des musiciens, des spécialistes de la bière et/ou du café, des collègues du milieu académique, quelques amis de mes amis, quelques anciens étudiants et quelques personnes qui ont manifesté un intérêt spécifique à mon égard. Pour le reste, ce sont des gens que j’ai rencontré en-ligne ou hors-ligne, généralement dans un contexte spécifique. Sur 471 contacts que j’ai sur Facebook à l’heure actuelle, moins d’une trentaine (27, pour être précis) que je n’étais pas en mesure d’identifier immédiatement. Parmi eux, peut-être trois ou quatre par rapport auxquels persiste une certaine ambiguïté. Et plusieurs personnes qui font partie de mon réseau direct mais que je n’ai pas rencontré très directement. En d’autres termes, des gens avec qui j’ai des liens moins étroits mais dont la présence dans mon réseau social est «pleine de sens», surtout si on pense aux fameux «liens faibles» (“weak ties”). D’ailleurs, ces liens faibles constituent une part importante de ce que j’ai tendance à appeler «l’effet du papillon social», par référence à l’effet papillon d’Edward Lorenz. Pour mémoire (selon TF1):

Prévisibilité : est-ce que le battement des ailes d’un papillon au Brésil peut déclencher une tornade au Texas?

Enfin… J’inclue surtout cette citation pour conserver quelques notes au sujet de cet effet. C’est une sorte de digression assez égoïste.

Toujours est-il que… Nous disions donc… Ah… Oui!

«Retrouver» mes amis, mes connaissances, mes liens, ça fait battre mes ailes de papillon social.

Flap flap!

Reminiscing about Mont-de-La Salle

While discussing educational systems in relation to Finnish results in the OECD’s PISA results, I got to think about my high school. Here’s a slightly edited version of my forum post.

Focusing on those who need help? Interesting learning philosophy. Several WSJ forum comments mentioned this and it goes well with some parts of the article itself.

As it so happens, this is close to the model used at the high school I attended. 😉 This high school (École secondaire Mont-de-La Salle) was a “semi-alternative school” («école semi-alternative»). The school was consistently the highest-scoring public school in the province while I was there. 🙂
One thing about that school was that, contrary to many other schools, there wasn’t much of a stigma attached to academic success. Those who got high grades weren’t “called names.” And though some students were probably a bit condescending, having difficulty grasping some of the material was viewed as a normal thing. Students would help each other out quite frequently.
One thing about our school was that we had increasing amounts of free time. From 20% the first year to 50% the third and final year, IIRC. For many of us, that time was devoted to a passion which often remained important throughout our lives. For instance, like most members of the concert band, I spent a good proportion of that time on private rehearsal. Chances are that I wouldn’t have become an ethnomusicologist if it hadn’t been for that time.
Another dimension of our schedule which was quite useful is that we had “resource center” time («centre de ressources»). During that time, a teacher would be available for questions and students would try and help each other out.
Partly through the whole dynamic (and partly through self-selection), we had incredibly dedicated teachers. The kind of teacher who actually answered questions when you bumped into her/him in the corridor. I distinctly remember a math teacher to scribbling down some explanations to a problem on a student’s locker door. And things like these weren’t uncommon.

Obviously, many people complained about the way the school worked. Some people said that it encouraged dropouts. In fact, before I attended it, the school had a reputation for soft drug use. When I attended that school, I know some students smoked pot (and I remember smelling it on occasion) but it actually wasn’t ever an issue for me. I didn’t want to smoke so I never smoked. And, contrary to many private schools, hard drugs weren’t common.
Apart from the fact that I tremendously enjoyed my time at that high school and that it actually opened my horizons, I sincerely think that it was excellent preparation for college (Cegep), which was excellent preparation for university. For those of us in music, the training was especially valuable and a disproportionate number of us went on to play in different contexts. Friends of mine who pursued careers in hard sciences found some college courses easier than some of what we had in high school.
We were also very engaged in learning. When the school board threatened to close our school, some of us demonstrated peacefully while school was off. We organized a campaign to mobilize parents and to help school board commissioners see the value in our school. We eventually “won” in the sense that the school wasn’t closed. But they merged it with another school which followed a more “mainstream” model and eventually changed the educational model used at our school. From what I heard, that school is now pretty much like any other school in that same school board.
Ah, well…

Sure, it’s partly nostalgia. But there was something special about that school. Not only for me. For a significant number of students attending MDLS in the late 1980s. We cared and we became engaged students.

Like Finnish high schools described in the Wall Street Journal, our school was about equal opportunity, not about internal competition. We did compete with other schools in some contexts. But we usually didn’t care so much about school rivalries.

Ok. This “we” may not apply to everyone who attended MDLS during those years. But there were enough of us to make for an interesting dynamic.

A criticism which might be levelled at us is that, in a way, many of us were likely budding young geeks. Given the current state of things in North America, I’m personally not sure that this part is so much of a problem.

Obviously, this all reminds me of social networks and their current online forms. There are several MDLS groups on Facebook and it hasn’t been that difficult for me to reconnect with some school friends through Retrouvailles, Classmates, and Facebook itself. Although, there still are some people about whom I haven’t heard anything in many years.

Ah, well…

Réseaux d'anciens

En préparation pour l’anniversaire de mon mariage avec Catherine (déjà sept belles années!) et fête de départ définitif, j’effectue quelques recherches pour retracer de vieux amis. J’avais des vieux numéros de téléphone qui ne sont plus valides depuis longtemps, des adresses de courriel qui ne sont plus en service, des informations assez vagues sur les allées et venues de l’un ou de l’autre…

Peu de grandes réussites dans mes tentatives. Quoique…

  • Les adresses des «copies conformes» peuvent se révêler utiles pour retracer plusieurs personnes à la fois.
  • Canada411.ca nécessite une localisation relativement générale mais m’a permis de retrouver au moins deux personnes.
  • Les liens d’un ami à l’autre peuvent s’avérer de bonnes pistes si quelques-uns d’entre eux ont gardé des contacts.
  • Quelques personnes sont vraiment très stables.
  • Il y a plusieurs groupes pour les anciens de diverses écoles.

Et c’est ce dernier point qui me pousse à bloguer.

Par exemple, en cherchant des informations sur mon école primaire, je tombe sur Retrouvailles.ca. Il s’agit de ce genre de site qui nécessite un abonnement payant pour être vraiment utile (à la LinkedIn.com) mais c’est amusant d’y voir quelques noms connus, surtout des anciens du «Mont», la célèbre école secondaire Mont-de-La Salle. D’ailleurs, cette même école a deux groupes Facebook pour les anciens. Au premier juillet 2007, le premier groupe d’anciens du Mont a 127 membres et le deuxième en a 35 mais avec une belle photo du Mont. En fait, il y a aussi un groupe pour les immigrants qui étaient au Mont, avec 41 membres.

Ce type de démarche, ça met beaucoup de choses en perspective. Je ne suis encore jamais allé à une réunion d’anciens étudiants (j’étais généralement hors du Québec quand elles se sont produites). Mais l’effet me semble assez similaire.

À la présente étape de ma quête, il vaut mieux pour moi attendre les résultats de quelques tentatives de prise de contact. Peut-être que rien ne va fonctionner, mais c’est amusant d’essayer.

Quoi qu’il en soit, je crois que notre célébration sera très agréable dans l’ensemble. Ce qui sera peut-être le plus amusant, c’est que des gens de différents réseaux vont se croiser à cette occasion et certains vont peut-être entretenir des rapports plus étroits dans le futur.