Category Archives: Québec

MuniWiFi in Rural Quebec

Municipalité de Nouvelle Miguasha Gaspésie Québec Canada

Nouvelle, a rather small village of 2000 inhabitants in Eastern Quebec, is rolling out an inexpensive plan for municipal wireless using WiMAX.

MuniWiFi has often been criticised, especially in the United States. Some plans, especially in large cities, have been pegged as anti-competitive and “bad for business.” Sprint Nextel’s involvement in WiMAX  is possibly being reconsidered. But the Nouvelle plan seems different.

In this case, the municipality isn’t competing with a private provider since wiring up the region wouldn’t be profitable for a private provider anyway. According to a short report on a tech podcast over at Radio-Canada, the plan is to integrate the WiMax plan as a utility on residents’ tax bill. Apparently, the plan would cost 50$ (CAD) a year for each household.

Given the current economic conditions for remote parts of Quebec, this could easily be the beginning of a new trend. Not that a small village would suddenly be transformed into a hub of tech expertise. But opportunities for telecommuting can eventually reverse the trend toward “rural exodus.” Some comment writers on the Radio-Canada piece mention the possibility to bring young people back to rural areas in Quebec. In fact, there’s currently a government-sponsored campaign to get young people to move away from urban areas back into rural areas. Similar campaigns exist to get newcomers (immigrants and migrants) to move to those areas. Much of these campaigns might have more to do with employment than with anything else and the notion seems to be that the best way to attract anyone to those regions is to have good employment opportunities.

At the same time, some urbanites are moving to those regions. Gaspésie, where this WiFi-savvy village is located, is one such region which attracts increasing number of wealthy urbanites who move there to avoid the stresses of city life. The result is often that real-estate prices are going up for the most desirable places, making it more difficult for young locals to get their own propriety. It also seems that some urbanites fail to engage in the local communities to which they moved, thereby creating some tension between individuals in those communities.

TàC en France

L’article de Zilbertin me semble un peu étrange, côté écriture (problème de rédac‘?). Tout de même intéressant de voir que Le Monde peut s’intéresser au phénomène Têtes à claques. La capsule elle-même joue sur plusieurs stéréotypes mais, bon, c’est permis, après tout…

Les “Têtes à claques” du Québec débarquent en France
LE MONDE | 20.06.07

© Le Monde.fr

Bretagne-Québec

Par une drôle de coïncidence, trois liens entre la Bretagne et le Québec sont apparus dans ma vie, la semaine dernière.

Tout d’abord, un ancien étudiant m’invite à visiter la boulangerie Le Petit Breton, où il fait des pains succulents. J’ai d’ailleurs rencontré un des patrons, qui est lui-même Breton.

Puis Émilie Pelletier, une sociolinguiste montréalaise envoie sur Language Log un commentaire sur l’utilisation, par les Bretonnants, du cas du Québec comme exemple des difficultés rencontrées en situation minoritaire:

Language Log: Liberty, Equality, Hypocrisy?

Puis, à PodMtl,  le rassemblement de balado-diffuseurs et d’auditeurs de Montréal, je rencontre le très sympathique et enthousiaste Jean-François Blais, qui balado-diffuse avec le Breton Gwennaël Amice:

Bordel de Mer – le podcast des chants de marins

Soit dit en passant, cette balado-diffusion est vraiment superbe. À l’écoute, on se met à sentir le varech.

Sans compter qu’une amie de ma mère,  Hélène Recule, va arriver de Bretagne avec toute sa famille dans quelques jours pour passer plusieurs mois au Québec et ailleurs au Canada.

Les liens entre la Bretagne et le Québec sont bien connus depuis longtemps. Je ne suis jamais allé en Bretagne mais ce qu’on m’en a dit semble assez Québécois. Beaucoup de Québécois sont d’origine bretonne ou normande. La musique québécoise comporte des éléments celtiques dont certains peuvent provenir de la Bretagne (alors que d’autres viennent d’Irlande ou d’Écosse). Certaines aspects de la géographie du Québec ressemblent un peu à la Bretagne, paraît-il. La Bretagne est suffisamment près de la Grande-Bretagne pour qu’il y ait eu des contacts, comme il y en a entre Francophones et Anglophones au Québec. Et, si je me trompe pas, certains Parigots visitent la Bretagne comme ils visitent le Québec: en colons. 😉

Ma F-Liste

Pas pire, comme concept. Augmenter la visibilité de blogues moins connus en utilisant la technique de la chaîne (comme avec le jeu de tag auquel je viens de participer).

Reprenez dans son intégralité la liste de liens de la “F-List” telle qu’elle figure là où vous la découvrez.

  • Ajoutez en début de liste le blog qui vous a permis de récupérer la F-List.
  • Ajoutez les blogs que vous lisez régulièrement
  • Postez sur votre blog.

La liste va ainsi circuler de blog en blog en s’étoffant rapidement de tout ce qui mérite d’être lu. (Important : n’ajoutez pas vous-même votre blog dans votre liste, vos suiveurs le feront.)

Le billet où je l’ai lu, ce mème:

F-Liste de la blogosphère francophone

Donc, «ma» F-liste, en tentant de rester dans la logique du «mème»…

Bottling Laws

Interesting piece in the  Hartford Advocate about bottling laws for brewpubs in Connecticut. (via BeerInfo)

It’d be very interesting to have this debate in Quebec. Quebec’s craft beer scene is very interesting and very unique, especially through Montreal’s brewpub and beerpub network. One issue is that brewpubs aren’t allowed to sell any beer for off-premises consumption. If brewpubs could sell beer off-premises, they could swap kegs from one brewpub to the next, to be served as guest beer. Because craft beer drinkers often care about diversity, this could be help the craft beer community as a whole.

Diversité culturelle et création média

Reçu par courriel, l’annonce d’un concours de Radio-Canada International appelé Métissé serré. Les principaux thèmes sont des personnages intéressants provenant de «communautés culturelles» ou des histoires liées à l’immigration.

Bien content que RCI puisse s’intéresser à ces questions.

Pour participer, il faut soumettre une capsule audio ou un court métrage de trois à huit minutes avant le 30 juin 2007 (le 29 juin à 23h59). Les participants doivent avoir entre 18 et 35 ans en date du concours. Le règlement est assez clair, y compris les questions de propriété intellectuelle.

Redevenir Québécois

C’est le moment.

J’ai pas mal d’affaires à faire, y compris me trouver une (ou de la) job. Pis finir ma thèse pour de vrai. Mais ça empêche pas que c’est le moment pour moi de redevenir un Québécois.

«Mais t’es déjà Québécois!», dites-vous, à grand renfort de «Bin voyons donc!».

Oui, d’une certaine façon. Pure laine, même. Il a fallu que je le devienne après un certain temps. J’étais tanné de me faire traiter de «maudit français», à l’école. Et j’ai un peu cessé de l’être, à certains moments de ma vie.

Souvent, je redeviens Québécois quand je suis à l’extérieur du Québec. C’est la nostalgie qui fait ça. Pis le fait que le Québec est une société pas mal spéciale.

Mais là, je redeviens Québécois à la fin de  mon dernier hiver au Québec. Ça fait que le timing est bon.

C’est peut-être pas mon dernier été au Québec, par exemple. Je risque de venir passer des étés ici, après avoir déménagé à Austin avec (et grâce à) ma chère Catherine. Mais ça sera jamais la même chose que maintenant.

Une des choses qui me fait penser à ça, de redevenir Québécois, c’est que j’ai manqué le dernier YulBlog. Alors je me suis mis à commenter sur tout un tas de blogues montréalais, surtout francophones. Ça m’a fait comprendre que je fittais pas pis que je devais me mettre à fitter plus.

Une des raisons que je fitte pas, c’est que je sais plus ce qui se passe ailleurs dans le monde que ce qui se passe au Québec.

Quoique… J’écoute quelques balados québécoises et j’arrive à me faire une idée de ce qui se passe ici en entendant parler d’événements plus spécifiques. Mais comme c’est plutôt des balados de musique et de shows plutôt que celles de RadCan, c’est pas la façon la plus efficace de connaître les dernières actus de la vie québécoise.

En plus, je regarde peu la télé. Maintenant que la saison régulière de Télé-Québec est terminée, me privant de nouvelles émissions de Méchant contraste, Pure laine et La vie en vert, je regarde à peu près juste DSwJS (yeah, I know), au détriment de ma québécitude.

J’ai beau aimer Concordia pis y’a beau y avoir pas mal de Francophones là-bas, le fait d’enseigner en anglais (comme d’habitude), ça me pousse pas nécessairement à vivre en québécois.

Sans oublier que ma chère Catherine, qui devrait revenir à Montréal en fin de semaine, est pas locutrice native de la langue québécoise.

Donc, pour être Québécois et parler québécois, je dois un peu me forcer.  Pas que ça me tente pas. Mais j’ai besoin d’occasions.

Et hier, j’ai commencé à me donner l’occasion. De la salle d’attente d’un super médecin sympathique et efficace (pour un renouvellement de prescription), à la bibliothèque nationale en passant par le Marché Jean-Talon, le Cheval blanc et Une grenouille dans une théière (un salon de thé près de chez moi), j’ai pu vivre au Québec.  Entre autres, en entendant parler quelques personnes au salon de thé. Ou en marchant depuis le Cheval blanc jusqu’à chez moi (de Chateaubriand et Bellechasse).

L’affaire, avec Montréal, c’est qu’on peut très facilement ne pas se sentir au Québec. Pas surtout une question de langue. Plutôt une question d’identité culturelle qui inclut non seulement la langue mais les modes de communication et l’«accent». Alors, si on se tient pas au courant, qu’on va pas aux bons endroits, on peut passer à côté de beaucoup des choses qui font de Montréal la métropole du Québec.

C’est d’autant plus facile à manquer qu’il faut déjà comprendre ce qu’est le Québec. Ça c’est quelque-chose que beaucoup de monde qui a passé du temps à Montréal sans sortir dans le reste du Québec a de la misère à comprendre. Malgré les différences énormes entre Montréal et le reste du Québec (comme les différences entre Genève et le reste de la Suisse Romande ou entre Paris et le reste de la France), il y a des choses qui sont vraiment québécoises, à Montréal. Comme la façon de vivre de beaucoup d’adolescents. Ou bedon la bouffe. Pis les banlieues.

C’est pas folklorique: c’est typique.

Donc, pour me remettre dans le bain, m’as essayer d’écrire plus souvent en québécois.

Après avoir vu certains avantages de CanalBlog, je me suis dit que j’y aurais un blogue exclusivement en français. Mais, finalement, j’me rends compte que j’aime pas ça tant que ça, CanalBlog. Fa-que, plutôt que de multiplier les blogues distincts, m’as bloguer en québécois ici-même, sur mon blogue principal.

No Apology Required

Not sure why, but I quite like Omnikrom. Their summer hits  are unapologetically poppy and I like the self-deprecating humour which seeps through the whole thing. These guys seriously don’t take themselves too seriously. All the while posing as superstars, which they could well become.

I should go to the free (as in summer beer) Omnikrom and Numéro# Fouf show on May 9.

Omnikrom and Numéro#

Thanks to André Péloquin’s PodMo for including «Été hit» (which he got from La Swompe).

Defending Quebec's Cegep System: Back to School Special

Someone using the nickname “Erasmus” replied to my post about Defending Quebec’s Cegep System. She/he makes interesting points. Here’s my own reply to her/his comments.

Erasmus,

As it so happens, I agree with almost all of these points.
It’d be interesting to know more about your background and experience. You make interesting points and it’s always fun to know where people are coming from, in terms of their ideas.

To give you more of my background (assuming you don’t know me). As explained in my post, I do teach at the university level and have gone through the Cegep system a long while ago. My father spent his whole career teaching students with learning disabilities at a junior high school (Secondaire I) in what is generally recognised as a socially and economically “disadvantaged milieu” («milieu défavorisé»). Much of my teaching philosophy comes from him. He studied with Jean Piaget but has always been a real “hands-on” kind of guy, especially in his teaching. His goal wasn’t to fill students’ heads with non-essential information but to help them get the tools they needed to cope with social life in Quebec. For instance, much of his math training was based on very practical training (for instance, calculating how much money you can save in one situation or another). His goal was never to “keep children in school” but to make sure students got something out of school. Many of my father’s former students did get a lot out of school and have had fulfilling careers afterwards.

I completely agree with my father’s goals. Teaching at the university level, I see the role of the university as having quite distinct goals from high schools. Not that there isn’t any continuity. But that universities aren’t supposed to be “general training for life.” When universities are limited to that, they are very costly and ineffective.

I sincerely care about the varied fates of people who aren’t university-bound. In fact, it’s one of the things I was trying to say in my post: a Cegep is a place where some people can find out that going to a university isn’t the best solution for them. There’s no use in going to a university if all you want is to have a happy life doing something you can effectively learn outside the university system. Many people who never went to a university are more “learned” than many university-goers. To be blunt, I think some people’s attitudes toward universities is too prestige-oriented. In fact, to be blunter: I think some people are snobs.

From what I can see, the main point of disagreement between you and I has to do with the way we frame “education systems” in general. I want us to take a broad view of Quebec’s education system as a whole instead of blaming one dimension of that system.
Some people blame universities, others blame high schools, many blame Cegeps. What I’m saying is not that Cegeps are free of blame but that the ‘g’ part of the Cegep mission is more important than some Cegep critics seem to assume. Especially since a lot of people do go through Cegeps, whether or not they start university degrees afterwards. I know too little about the ‘p’ part but I do know some people who teach in professional Cegep programs or who have gone through a professional Cegep program and I still see many of those programs as fairly equivalent to community colleges in other parts of North America. In fact, some professional Cegep programs look much more effective than many university degrees, especially in technical fields.

I also don’t think that Quebec society’s woes are due to one specific aspect of its cultural context. My view is holistic, not deterministic. In fact, I don’t even think that Quebec is such a bad place to live in. It’s pretty much equivalent to other places where I’ve lived (in Canada, Switzerland, Mali, and the United States).

One thing I dislike about Quebec’s education system is that there is this assumption that everyone should go to a university. Too frequently, professional training isn’t valued at the high school level and some professional Cegep degrees aren’t as valued as they should be. My friends who have not gone through Cegeps or universities often feel dismissed by “Quebec Society.” Part of it might be their own attitude toward formal education. But part of it is systemic, IMHO.

In Switzerland, for instance, apprenticeships are well-considered and universities have a specific mission. There are issues with the way career paths are chosen “for” students in Switzerland, but I like the idea of valuing non-university training.

Personally, I don’t think Cegeps are taking anything away from high schools. I’ve seen a lot of people who come directly out of high schools in other parts of North America and I really don’t see the one year difference as detrimental to Quebec high school graduates. As for school “dropouts,” my point is exactly about making sure that people distinguish goals of different parts of the education system. I personally think that high schools focus too much on preparing students for universities. And I dislike the application of ideas from social constructivism in the so-called «approche par compétence». To me, it’s typical MEQ mumbo-jumbo which often does more harm than good.

Yes, you can call me a “bench critic” of high schools. I never taught there. But I do dialogue with teachers at different levels and I don’t think I’m that far off. If you tell me more about your background and explain exactly where I’m off the track, we can all get something from this discussion! 😉

Food and Satisfaction

Catherine and I have a lot to celebrate. Her recent offer from Austin, her less recent doctoral defense, ten years of living together… We had promised ourselves one truly good restaurant meal. In fact, this promise was made several times over the past year or so but we had never been able to fulfill it. Continue reading Food and Satisfaction