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Pédagogie active

Beau portrait vidéo d’un pédagogue dans le sens fort du terme. Réalisé de main de maître par Yannick Gélinas et Sylvain Carle.

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Certains disent qu’il a sauvé une école de Trois-Rivières. D’autres que sa passion pour les arts drama-cirques est contagieuse. Chose certaine, il est convaincu que l’on peut apprendre dans le plaisir. Les enfants qui l’entourent sont du même avis.  (via i never knew)

J’aime beaucoup l’idée du droit à l’erreur. Celle de l’heure de plaisir par jour. Et celle, venant du directeur d’école, de «délinquance créatrice». En appliquant ces idées, certains profs arrivent à de grandes et belles choses.  L’enseignement, c’est pas d’inculquer de la matière. C’est de permettre à l’apprentissage de suivre son cours…

Ç’aurait été bien d’entendre un peu plus les enfants, d’en apprendre plus sur le contenu pédagogique et de suivre cette initiative dans d’autres écoles. Mais l’effet est déjà là.

Ça m’a beaucoup fait pensé à des épisodes de Méchant Contraste,  une de mes émissions préférées (mais malheureusement pas disponible en balado).

Redevenir Québécois

C’est le moment.

J’ai pas mal d’affaires à faire, y compris me trouver une (ou de la) job. Pis finir ma thèse pour de vrai. Mais ça empêche pas que c’est le moment pour moi de redevenir un Québécois.

«Mais t’es déjà Québécois!», dites-vous, à grand renfort de «Bin voyons donc!».

Oui, d’une certaine façon. Pure laine, même. Il a fallu que je le devienne après un certain temps. J’étais tanné de me faire traiter de «maudit français», à l’école. Et j’ai un peu cessé de l’être, à certains moments de ma vie.

Souvent, je redeviens Québécois quand je suis à l’extérieur du Québec. C’est la nostalgie qui fait ça. Pis le fait que le Québec est une société pas mal spéciale.

Mais là, je redeviens Québécois à la fin de  mon dernier hiver au Québec. Ça fait que le timing est bon.

C’est peut-être pas mon dernier été au Québec, par exemple. Je risque de venir passer des étés ici, après avoir déménagé à Austin avec (et grâce à) ma chère Catherine. Mais ça sera jamais la même chose que maintenant.

Une des choses qui me fait penser à ça, de redevenir Québécois, c’est que j’ai manqué le dernier YulBlog. Alors je me suis mis à commenter sur tout un tas de blogues montréalais, surtout francophones. Ça m’a fait comprendre que je fittais pas pis que je devais me mettre à fitter plus.

Une des raisons que je fitte pas, c’est que je sais plus ce qui se passe ailleurs dans le monde que ce qui se passe au Québec.

Quoique… J’écoute quelques balados québécoises et j’arrive à me faire une idée de ce qui se passe ici en entendant parler d’événements plus spécifiques. Mais comme c’est plutôt des balados de musique et de shows plutôt que celles de RadCan, c’est pas la façon la plus efficace de connaître les dernières actus de la vie québécoise.

En plus, je regarde peu la télé. Maintenant que la saison régulière de Télé-Québec est terminée, me privant de nouvelles émissions de Méchant contraste, Pure laine et La vie en vert, je regarde à peu près juste DSwJS (yeah, I know), au détriment de ma québécitude.

J’ai beau aimer Concordia pis y’a beau y avoir pas mal de Francophones là-bas, le fait d’enseigner en anglais (comme d’habitude), ça me pousse pas nécessairement à vivre en québécois.

Sans oublier que ma chère Catherine, qui devrait revenir à Montréal en fin de semaine, est pas locutrice native de la langue québécoise.

Donc, pour être Québécois et parler québécois, je dois un peu me forcer.  Pas que ça me tente pas. Mais j’ai besoin d’occasions.

Et hier, j’ai commencé à me donner l’occasion. De la salle d’attente d’un super médecin sympathique et efficace (pour un renouvellement de prescription), à la bibliothèque nationale en passant par le Marché Jean-Talon, le Cheval blanc et Une grenouille dans une théière (un salon de thé près de chez moi), j’ai pu vivre au Québec.  Entre autres, en entendant parler quelques personnes au salon de thé. Ou en marchant depuis le Cheval blanc jusqu’à chez moi (de Chateaubriand et Bellechasse).

L’affaire, avec Montréal, c’est qu’on peut très facilement ne pas se sentir au Québec. Pas surtout une question de langue. Plutôt une question d’identité culturelle qui inclut non seulement la langue mais les modes de communication et l’«accent». Alors, si on se tient pas au courant, qu’on va pas aux bons endroits, on peut passer à côté de beaucoup des choses qui font de Montréal la métropole du Québec.

C’est d’autant plus facile à manquer qu’il faut déjà comprendre ce qu’est le Québec. Ça c’est quelque-chose que beaucoup de monde qui a passé du temps à Montréal sans sortir dans le reste du Québec a de la misère à comprendre. Malgré les différences énormes entre Montréal et le reste du Québec (comme les différences entre Genève et le reste de la Suisse Romande ou entre Paris et le reste de la France), il y a des choses qui sont vraiment québécoises, à Montréal. Comme la façon de vivre de beaucoup d’adolescents. Ou bedon la bouffe. Pis les banlieues.

C’est pas folklorique: c’est typique.

Donc, pour me remettre dans le bain, m’as essayer d’écrire plus souvent en québécois.

Après avoir vu certains avantages de CanalBlog, je me suis dit que j’y aurais un blogue exclusivement en français. Mais, finalement, j’me rends compte que j’aime pas ça tant que ça, CanalBlog. Fa-que, plutôt que de multiplier les blogues distincts, m’as bloguer en québécois ici-même, sur mon blogue principal.

IT and Classrooms

Two sections of the current episode of Télé-Québec’s Méchant Contraste! social issues television show are on information technology in classrooms:

Instead of a debate on whether or not technology literacy is important for young Quebeckers, the show presents articulate comments on the apparent lack of training in computer and information technologies in the Quebec educational system. Perhaps most interesting, the ideas revolve mostly around what should be done to help teachers adapt to new situations. Instead of “throwing money at the problem,” the idea here is to adopt a clear vision of what technology may do to help both students and teachers enhance learning and teaching strategies.

Of course, as a technology enthusiast, I’m specifically biased. But I do notice a disconnect between the “school administration” side of the equation (whether working in a high school or a university) and the learning/teaching community on the other side. IMHO, adopting technologies in the classroom isn’t a matter of dazzling students with technical proficiency. It’s about finding the most appropriate tools for the tasks that we set out to accomplish.

Perhaps a detail but one worth mentioning: schools still seem to give courses on specific software packages, as they did a number of years ago. Such a strategy is, IMHO, ill-advised because (as explained in this show) students are probably more adept than teachers with most of these tools. But, more importantly, what students should get is a way to connect tools with aspects of learning. Yup, the good ol’ “learning how to learn” idea, applied to a domain where the characteristics of the learning tools are less important than the principles of learning. In other words, training high school students to use Microsoft Office Powerpoint 2007 is much less efficient than helping students at any age understand the principles behind information processing and software-mediated presentations. Having fun with the software is a good way to go, with many students, but concepts and methods shouldn’t be tied to a specific piece of software.

Anyhoo…

Building Ethics and Media

I sometimes have issues with moral entrepreneurs and other self-righteous “do what I preach or submit to my wrath” people. I certainly tolerate and respect them, but I do have some difficulties coping with their attitude.

On the other hand, I certainly salute initiatives which combine ethical values with self-empowerment, sustainable development, alter-globalization, sound economic principles, and pure, plain fun. I’m not an activist myself but I support and admire those who have the convictions of their strength.

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