Category Archives: podcasts

The Word

Speaking of language change and digital life, Radio Open Source is preparing a show about "Language Evolution in the Digital Age." Unfortunately, they seem to focus on lexicography and use an awkward notion of "evolution," but it’s quite representative of the language ideology of North American English-speakers.

Let’s hope they  grok the deeper implications of the fact that young people are in fact writing a lot. William Labov and Penny Eckert would be ideal people to talk about language change in this context.

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Coffee, Globalisation, "Race"

I’m usually a bit careful before jumping on the soapbox, but this is quite interesting. It’s from the blog for Black Gold, a documentary about the global coffee market.

The Trials of Daryl Hunt deals with national racism in the US justice system and [Black Gold] deals with the globalised racism maintained through a rigged international economy that undermines any sense of economic justice for the developing world, in particular Africa

Heard about Black Gold on the CoffeeGeek podcast. Haven’t seen the movie yet but comments about it in that podcast make it to be a powerful movie about the plight of coffee farmers, but with some flaws. The point remains (and is well-made by CoffeeGeek Senior Editor Mark Prince) that this story needs to be told, that people need to realise what is going on.

Usually, “Black Gold” refers to petroleum more directly than to coffee. Interestingly enough, coffee is (as coffee people are fond of saying) the second most-traded commodity after oil. And brewed coffee is usually black, or at least dark. So the title seems fitting, if a bit ambiguous. Going further with that stream of consciousness, we can think about skin colour and skin tone, which are used to identify “racial” groups by some people. It might have been on the minds of the documentary’s producers, as they do mention Africa and racism.

This in a context in which some people seem to think that Africa’s economic status relates more indirectly to internal politics, lack of business acumen, and kinship (i.e., Africans themselves) than to global trade or politics. We definitely need a broad discussion of the “Dark Continent” stereotype. And, yes, we do need to touch upon the issue of racism. It’s there and it has a deep impact on the world in which we all live.

Food for thought? Thought for food.

Tikiboom, RocketBarTV

The latest Rocketboom episode is a cross-over with TikiBarTV. With speculation that LaLa might have been considered as a replacement for Amanda Congdon, the cross-referencing is even more likely to generate buzz.

Yes, as many have been saying, the new personalized/community-oriented syndicated online distribution systems for content (all these “Web 2.0” things based on versions of RSS and Atom) like blogs, podcasts, and vidcasts/vlogs are like an “echo chamber” or some other metaphor about self-referential, inward-looking, insular communities with rather high clustering coefficient. Cliques, so to speak. But not really elitist per se. And, in fact, not at all close-ended. Just groups which are their own little universe.

Bloguage (Bloguer au Québec II)

Michel Leblanc en entrevue sur le Carnet techno de Bruno Guglielminetti. Michel a d’ailleurs répondu à mon propre billet sur la blogosphère québécoise, ce qui m’a permis d’admirer son propre blogue (et de commenter sur un de ses billets).
ClodiMedius a aussi répondu à mon billet et a créé son propre billet sur le même sujet. Nous devrions aller prendre un café dès mon retour à Montréal.
Cette chaîne de contacts par blogues interposés a démarré grâce à un billet de Marie-Chantale Turgeon mentionné par Guglielminetti dans l’épisode précédent de son carnet en balado-diffusion.

Donc, ça se précise.
Dans cette entrevue avec Guglielminetti, Michel parle brièvement de la formation de YULBiz, petit groupe de blogueurs et de gens d’affaires montréalais créé par l’entremise de blogues. (Michel explique la création de YULBiz entre 5:58 et 7:35 pendant l’entrevue). Selon Michel, la formule de YULBiz commence à avoir des échos à Québec (la capitale) et en France. On peut penser au marketing viral (si on le désire ardemment) ou même à un mouvement “grassroots” comme Kino.
Évidemment, c’est pas une formule réellement unique, il y a certainement beaucoup d’exemples ailleurs. Mais c’est un regroupement qui s’est créé à l’aide de cette fameuse blogosphère québécoise, prouvant donc la vitalité de ladite -sphère.
Détail intéressant, YULBiz semble avoir été déclenché par une rencontre dans un café. Rien d’unique là-dedans: la Révolution Française elle-même a été planifiée lors de rencontres dans des cafés parisiens. Mais c’est une tendance très forte, pour nous Québécois, de donner rendez-vous à des nouveaux contacts sans nécessairement avoir de but très précis. Ici à Northampton, ma femme a eu un peu de difficulté à appliquer ce même genre de procédure en ce sens que le rendez-vous semblait présupposer un but plus spécifique. Ici dans le Nord-Est des États-Unis, des amis se rencontrent parfois sans but précis (“just to hang out”) mais les nouveaux contacts requièrent souvent des procédures légèrement plus formelles. C’est un détail, mais il est lié à plusieurs aspects de la culture québécoise, depuis le statut des rapports amicaux avec distinction sexuelle (c.-à-d. qu’au Québec une femme et un homme peuvent facilement être de véritables amis) à la gestion de l’horaire hors de la vie professionnelle (un soupçon de «compartimentalisation»).

Donc, la blogosphère québécoise dans tout ça. Une de ses caractéristiques (probablement partagée avec plusieurs autres parties de la Blogosphère globale) est de donner lieu à des rencontres in situ. Cette tendance est peut-être due en partie au fait que les Québécois accordent beaucoup d’importance aux rapports directs mais elle est surtout liée à un contexte de concentration démographique métropolitaine. Dans ce cas-ci, on parlerait plutôt de blogosphère montréalaise, puisque c’est le fait d’habiter à Montréal (code d’aéroport «YUL») qui semble avoir permis aux membres de YULBiz de se rencontrer. Et, parlant de blogosphère montréalaise, un regroupement de blogueurs de la métropole québécoise s’appelle YULblog. Et ils semblent se rencontrer régulièrement.
Une autre caractéristique, assez évidente peut-être, c’est que les blogueurs québécois (ou, du moins, montréalais) franchissent la barrière linguistique entre Anglophones et Francophones. C’est une tendance assez prononcées parmi plusieurs groupes (y compris des brasseurs-maison), mais ça demeure un phénomène très intéressant.
Ensuite, on pourrait parler de l’importance de la «vie expressive» (art, poésie, création, musique, etc.) dans les blogues québécois. Michel Leblanc lui-même blogue de façon poétique. Rien de rare là-dedans, plusieurs blogues ailleurs ont des contenus artistiques. Mais le mode expressif semble assez fréquent dans la blogosphère québécoise. Quoique, c’est une observation très préliminaire qui mériterait une analyse un tant soit peu poussée. À ce sujet, cette fameuse étude comparative entre internautes français et québécois me paraît réellement fascinante.

Dans ce contexte, et pour être parfaitement honnête, il me semble plus utile de tenter d’observer la blogosphère québécoise «pour elle-même» (par ses propres caractéristiques) que de la mesurer à un critère démographique. Bon, c’est un peu le culturaliste et relativiste qui parle, mais quand même… Un ami Iranien me disait à propos de la communauté iranienne de Montréal qu’elle était plus petite que la communauté iranienne d’une ville un peu plus grande, mais qu’elle était selon lui «de meilleure qualité». Sans nécessairement parler de qualité intrinsèque, on peut dire que la blogosphère québécoise est petite mais qu’elle est certainement dynamique.

Video Merits

Video Bomb

Refers to Digg and Delicious. Mentions iTunes and Participatory Culture’s own DTV as software clients.

Interesting that they should mention democracy. The About page unapologetically calls it meritocracy, which is honest and accurate.

Like other systems available online (for instance, Podcastalley and, obviously, Digg), the way users rate content is by adding their “vote” to as many items as they want. That in itself is an interesting concept. The only thing the user needs to say is “I like these ones,” without any need to compare specifically. It’s not competitive in a strict sense, yet it’s a rating system. So it’s more of a popularity contest than a true meritocracy. It’s a bit like the “two thumbs up” statement on so many movies in that it doesn’t require much from the reviewer yet it’s a way to assign positive value. Because some reviewers acquire social capital, their choices will become popular which adds a positive feedback loop to the system.
Of course, people can post comments, which is the very basis of the type of contact and communication proposed by the venerable (!) Slashdot as well as the whole blogging community.
The other part which is quite important is that tags are applied to content which makes for community-created bottom-up classification (unlike strict taxonomies). Many online systems have this (say, Technorati). Of course, classification may be unreliable at first and tags may seem idiosyncratic. But the tagging system itself seems to work well on average. Good way to observe cultural schemes being created.