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L'héritage italien des cafés montréalais

J’ai récemment publié un très long billet sur la scène du café à Montréal. Sans doûte à cause de sa longueur, ce billet ne semble pas avoir les effets escomptés. J’ai donc décidé de republier ce billet, section par section. Ce billet est la deuxième section après l’introduction. Cette section se concentre sur la dimension italienne de la scène montréalaise du café.

Comme beaucoup de grandes villes nord-américaines, Montréal a longtemps bénéficié de la présence d’une importante communauté italienne. Les quartiers italiens de Montréal et de ses environs sont d’une vitalité qui fait plaisir à voir, pour quiconque s’intéresse à la vie communautaire. J’ai d’ailleurs lu plusieurs travaux d’étudiants basés sur des Italiens de Montréal et un sens de vie commune était une constante dans tous ces travaux. Pour être franc, j’ai une bouffée de sympathie simplement à penser à tout ça. Peut-être parce que mon arrière-grand-père biologique était un Cerruti? 😉

Donc, il y a un peu d’Italie à Montréal et les Italiens ont su bâtir des communautés serrées. La présence de cafés italiens aux quatre coins de la ville n’a donc rien de surprenant. Mais les implications de cette présence mérite discussion, en ce qui a trait au café.

Faut dire que je suis un peu biaisé. J’ai vraiment découvert le café lors d’un séjour en Suisse, mais c’est en partie grâce à des Italiens que j’avais été initié. Un doux souvenir d’enfance, c’est de me faire servir un pseudo-cappuccino (avec très peu de café) par le cafetier du supermarché Latina, à Cartierville. J’avais aussi le plaisir d’aller manger de la granita maison dans certains cafés italiens disperés à travers la ville. Donc, le simple fait de parler de cafés italiens me rend nostalgique.

Parlant de nostalgie, une institution montréalaise est le Caffè Italia (6840 Saint-Laurent, au cœur de la Petite-Italie). Et c’est un café assez typique de la dimension italienne de la scène montréalaise du café. C’est aussi un des cafés montréalais les plus typiques: non seulement a-t-il été utilisé comme décor pour plusieurs séries télévisées mais son nom a donné son titre à un fascinant documentaire sur les Italiens de Montréal. Le thème musical de ce film, une jolie pièce d’accordéon, a souvent été diffusée sur les ondes de Radio-Canada et a probablement contribué à ma nostalgie.

Mais je pense aussi au Caffè Italia pour son café. Mon père m’y amenait parfois, quand j’étais adolescent, et les cafés au lait que j’y ai bus ont été une base importante de mon appréciation du café.

Au cours des dernières années, près de vingt ans après l’avoir «découvert», je suis retourné au Caffè Italia à quelques reprises. Le café a pratiquement le même goût que dans mes souvenirs et l’ambiance est tout aussi typique. Ce n’est que l’année dernière, plus de dix ans après avoir passé quelques jours à Sienne, que j’ai pu remarquer qu’il y avait du panforte au Caffè Italia.

Le café du Caffè Italia est assez typique de l’espresso à l’italienne. «Mais c’est italien, l’espresso!» Oui, à l’origine. Comme certaines formes de pâtes alimentaires (qui proviennent originellement d’Asie). Mais si l’espresso est toujours associé à l’Italie dans l’esprit de plusieurs, il y a aujourd’hui d’autres conceptions de ce que peut être un espresso. C’est d’ailleurs une des bases de ce que j’essaie de décrire en ce qui concerne la scène du café à Montréal: il nous est désormais possible de déguster tant de l’espresso à l’italienne que d’autres cafés, y compris certains qui méritent pleinement l’appellation «espresso».

Donc, l’espresso à l’italienne, c’est quoi? Sans trop entrer dans le détail technique pour l’instant, c’est généralement un breuvage d’environ une once liquide préparé avec 7 g d’un mélange de cafés arabica et robusta sur une machine à espresso. Généralement, l’espresso à l’italienne peut avoir une amertume assez prononcée. Il est courant de mettre une petite quantité de sucre dans un espresso à l’italienne. Ce même espresso est la base du cappuccino et du «café au lait à l’italienne» (“caffè latte” en italien et en anglais; “café au lait” désigne autre chose en anglais). Ce «café au lait» consiste en un mélange homogène de lait chaud et d’espresso avec, contrairement à l’espresso, peu ou pas de lait moussé.

Enfin, trêve de digressions… 😉

En plus du Caffè Italia, plusieurs cafés de Montréal font l’espresso à l’italienne. Chez les amateurs anglophones de café, deux institutions situées au cœur du Mile-End sont probablement les plus connues: Café Olimpico (aussi appelé “Open Da Night” et “Olympico“) et  Club Social. De mon point de vue, les cafés du Caffè Italia, du Club Social et du Café Olimpico sont assez semblables. J’ai l’impression que la qualité était un peu plus constante chez Olimpico qu’aux deux autres, mais c’est peut-être un hasard.

Mais il y a un grand nombre d’autres cafés italiens à Montréal. Près d’où j’habitais, dans La Petite-Patrie, il y a le Café Genova qui est un digne représentant du «petit café de quartier». À mon avis, le Café Genova est même plus typique que les institutions susmentionnées.

Je pense aussi à plusieurs autres cafés dans différents coins de la ville, de Cartierville à Saint-Léonard, d’Ahuntsic à Outremont. Mais l’idée, ici, c’est pas de faire une liste des cafés de Montréal mais bien de décrire une dimension de la scène montréalaise du café.

Certains de ces cafés attirent une clientèle très locale. Au point qu’il est parfois étrange d’entrer dans un de ces cafés si on n’y connaît personne. C’est d’ailleurs une expérience ethnographique que j’aime bien, qui me fait sentir le sens de communauté. On se fait examiner des pieds à la tête et on nous adresse la parole de façon assez distante. Mais derrière une certaine froideur apparente, on devine un sentiment d’appartenance.

Un aspect intéressant à considérer, c’est que les Italiens de Montréal proviennent surtout du Sud de l’Italie. Puisque la division Nord-Sud de l’Italie est fortement marquée (y compris du point de vue linguistique), l’origine de l’immigration italienne peut être assez pertinente dans toute discussion de cette communauté. Pour le café, d’aucuns disent que les cafés du Sud de l’Italie sont de moins haute qualité que ceux du Nord. N’ayant visité que quelques endroits du Nord de l’Italie (et aucun au Sud), je ne saurais me prononcer. Mais «la rumeur veut que» le café italien montréalais soit moins impressionnant que d’autres cafés italiens à cause de la majorité «sudiste». Ça pourrait expliquer certaines différences que j’ai pu remarqué entre des cafés dégustés en Italie et ce qu’on peut boire dans les cafés italiens de Montréal, mais ça demanderait une analyse plus approfondie.

(Étrangement, j’ai l’impression que tout commentaire laissé sur ce billet va se concentrer sur ce petit détail. Ça serait un peu dommage mais je vais laisser le paragraphe en place, au risque d’avoir des commentaires moins stimulants que ce que j’aimerais avoir…)

Café à la montréalaise: introduction

J’ai récemment publié un très long billet sur la scène du café à Montréal. Sans doûte à cause de sa longueur, ce billet ne semble pas avoir les effets escomptés. J’ai donc décidé de republier ce billet, section par section. Tout d’abord, l’introduction.

Montréal est en passe de (re)devenir une destination pour le café. Mieux encore, la «Renaissance du café à Montréal» risque d’avoir des conséquences bénéfiques pour l’ensemble du milieu culinaire de la métropole québécoise.

Cette thèse peut sembler personnelle et je n’entends pas la proposer de façon dogmatique. Mais en me mêlant au milieu du café à Montréal, j’ai accumulé un certain nombre d’impressions qu’il me ferait plaisir de partager. Il y a même de la «pensée magique» dans tout ça en ce sens qu’il me semble plus facile de rebâtir la scène montréalaise du café si nous avons une idée assez juste de ce qui constitue la spécificité montréalaise.

Je ne tente pas de dire que Montréal devrait être la «capitale du café» ou que Montréal a de l’importance dans le domaine du café. Mais ma ville natale me sert de cas de figure dans l’observation d’une scène culinaire.

Qui suis-je?

D’ailleurs, qui suis-je pour parler ainsi? Essentiellement, un ethnographe montréalais et un avide amateur de café, un «geek de café».

Pour être clair: mon intérêt pour le café est très personnel mais il est fondamental dans ma vie. «Je vis le café». Par contre, je ne suis pas un professionnel du café en ce sens que je n’ai jamais été payé pour quelque activité que ce soit ayant trait au café. J’ai aujourd’hui 36 ans et je bois régulièrement du café depuis l’âge de quinze ans (donc, depuis 1987). Ce qui peut expliquer quelques références nostalgiques à mon adolescence… 😉

Ce qui est amusant, c’est que depuis quelques années j’ai acquis une certaine notoriété dans le milieu du café. Oh, c’est pas grand-chose! Les professionnels du café ne parlent pas de moi entre eux et je n’apparais pas dans des revues spécialisées. Mais mon expertise personnelle sur le café a été reconnue à certaines occasions. J’en tirerais une certaine fierté si ce n’était du fait que tout ce que j’ai fait dans le milieu du café était «tout naturel» pour moi.

Si j’explique tout ça, c’est pas du tout pour me mettre en valeur mais pour donner un certain contexte. Une espèce d’«avertissement» (au sens de “disclaimer“).

Ma formation en ethnographie provient de disciplines académiques (surtout l’anthropologie et la folkloristique) mais j’adopte ici un rôle d’«ethnographe public». Donc, si mes observations sont basées sur une formation académique, elles sont ici effectuées dans un contexte informel, exploratoire. Et c’est quoi, l’ethnographie? Le terme réfère à plusieurs choses mais, essentiellement, c’est un travail de description culturelle. Notre approche de base est l’«observation participante» et je peux dire que j’ai à la fois observé et participé à diverses activités de scènes du café.

Parlant de «scènes de café»… J’aime bien le concept, parce qu’il sous-entend une certaine cohérence sociale (un groupe de gens avec des intérêts communs, dans ce cas-ci) sans évoquer l’homogénéité. La scène montréalaise du café est d’ailleurs assez diversifiée.

Et c’est la base de ce que j’essaie de décrire: la spécificité montréalaise en matière de café passe beaucoup par la diversité.

Pour facilité la lecture, j’ai décidé de diviser ma description en sections.

Café à la montréalaise

Montréal est en passe de (re)devenir une destination pour le café. Mieux encore, la «Renaissance du café à Montréal» risque d’avoir des conséquences bénéfiques pour l’ensemble du milieu culinaire de la métropole québécoise.

Cette thèse peut sembler personnelle et je n’entends pas la proposer de façon dogmatique. Mais en me mêlant au milieu du café à Montréal, j’ai accumulé un certain nombre d’impressions qu’il me ferait plaisir de partager. Il y a même de la «pensée magique» dans tout ça en ce sens qu’il me semble plus facile de rebâtir la scène montréalaise du café si nous avons une idée assez juste de ce qui constitue la spécificité montréalaise.

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Café Myriade Linkfest

Been meaning to write a blogpost, in French, about Montreal’s coffee scene. I’ve already written a few posts in English about it.

I sincerely think momentum is building right now and I like to ride this kind of wave.

But before I write that post, I’ll list several blog and forum entries about Café Myriade. Mainly because Myriade is the newest piece in Montreal’s coffee puzzle but also because it’s a wonderful café.

This list is what I call a “linkfest” and I admit that there’s a promotional component to this. Not necessarily to promote my own blog, but to maintain the “buzz” about Myriade.

Speaking of promotion… I find it interesting that October 28, the day Café Myriade did its Grand Opening, was also the day with the highest traffic on this blog since the day I launched it (January 9, 2006, following my first blog). And that difference is clearly coming from my two posts about Myriade, that day:

But my goal isn’t to get traffic. I do find it fun to observe fluctuations in traffic and I do get a small boast when I see an increase in traffic. But I care more about connecting with people than about generating traffic here. I’m quite certain I could create a high-traffic site, but this isn’t meant to be it.

My main goal, in this coverage of Montreal’s coffee scene, is to connect with different members of Montreal’s coffee community as well as to coffee-loving visitors to Montreal.

So, here’s a set of links to blog and forum posts about Café Myriade, Montreal’s newest café.

Ce que mes amis sont devenus

Quelques anciens de Notre-Dame-de-PontmainOn a bien vieilli!
Quelques anciens de Notre-Dame-de-Pontmain

C’est-tu pas une belle gang, ça? Nous étions quelques anciens de l’école primaire Notre-Dame-de-Pontmain de Laval à bruncher ensemble en ce dimanche, 26 octobre 2008. Une journée à marquer d’une pierre blanche.

via Facebook | Photos de Notre-Dame-de-Pontmain

Il y a quelque-chose de profond dans le fait de revoir des amis d’enfance. Vraiment. C’est un peu difficile à verbaliser, mais ça se comprend bien.

Il y a un peu plus d’un an, je me demandais ce que mes amis étaient devenus. Je cherchais alors à contacter quelques personnes pour les inviter à mon anniversaire de mariage. C’est d’ailleurs en préparant cet anniversaire que j’ai parcouru des réseaux d’anciens. Suite à cet anniversaire, j’ai manifesté ma fierté d’avoir des amis si fascinants. Aujourd’hui, je souhaite de nouveau célébrer l’amitié.

Pour un papillon social, c’est pas très surprenant. J’aime entrer en contact avec les gens, que je les aie connus plus tôt ou non. Que voulez-vous, j’aime le monde. Tel que mentionné dans un billet précédent, je me suis autrefois senti ostracisé. Je sais pas s’il y a une causalité entre mon identité comme papillon social et mon enfance, mais je trouve que c’est un pattern intéressant: le type porté vers les autres, qui passe une enfance plutôt solitaire, devient un papillon social à l’âge adulte. L’image de la «chenille sociale» est assez forte aussi!

Outre la publication de cette photo, ce qui me motive à écrire ce billet c’est Facebook. Si si! Parce que ce petit groupe d’anciens poursuit la discussion. Parce qu’on se «retrouve», dans un sens très profond, grâce à Facebook. Et parce que j’ai revisité ma liste d’amis sur Facebook et je suis encore plus fier.

Voyez-vous, je créais une «liste d’amis» sur Facebook, pour ces anciens du primaire. Cette fonction de liste d’amis sur Facebook est un peu limitée mais elle peut être utile si, comme tout semble l’indiquer, notre groupe d’anciens décide d’organiser d’autres événements. Pour organiser le brunch, j’ai fait parvenir une invitation à tous les membres du groupe Facebook des anciens de notre école alors que j’aurais mieux fait de cibler ceux de ma «cohorte». C’est un petit détail pratique, mais ça m’a permis de réfléchir.

Parce qu’en créant cette liste d’amis, je me suis rendu compte à quel point j’ai une idée assez précise de ce qui me lie à chacun de mes contacts sur Facebook. Dans ce cas-ci, j’ai rapidement pu sélectionner ceux que j’ai rencontrés au primaire, ceux que j’ai connus au secondaire et ceux avec qui je suis allé au Cégep. Parmi les autres, il y a des blogueurs, des musiciens, des spécialistes de la bière et/ou du café, des collègues du milieu académique, quelques amis de mes amis, quelques anciens étudiants et quelques personnes qui ont manifesté un intérêt spécifique à mon égard. Pour le reste, ce sont des gens que j’ai rencontré en-ligne ou hors-ligne, généralement dans un contexte spécifique. Sur 471 contacts que j’ai sur Facebook à l’heure actuelle, moins d’une trentaine (27, pour être précis) que je n’étais pas en mesure d’identifier immédiatement. Parmi eux, peut-être trois ou quatre par rapport auxquels persiste une certaine ambiguïté. Et plusieurs personnes qui font partie de mon réseau direct mais que je n’ai pas rencontré très directement. En d’autres termes, des gens avec qui j’ai des liens moins étroits mais dont la présence dans mon réseau social est «pleine de sens», surtout si on pense aux fameux «liens faibles» (“weak ties”). D’ailleurs, ces liens faibles constituent une part importante de ce que j’ai tendance à appeler «l’effet du papillon social», par référence à l’effet papillon d’Edward Lorenz. Pour mémoire (selon TF1):

Prévisibilité : est-ce que le battement des ailes d’un papillon au Brésil peut déclencher une tornade au Texas?

Enfin… J’inclue surtout cette citation pour conserver quelques notes au sujet de cet effet. C’est une sorte de digression assez égoïste.

Toujours est-il que… Nous disions donc… Ah… Oui!

«Retrouver» mes amis, mes connaissances, mes liens, ça fait battre mes ailes de papillon social.

Flap flap!

More Notes on Myriade

Like all my recent posts, this post about my first coffee-tasting session at Myriade followed the RERO principle: not only was it a draft but I expect to come back to it. I could update the post itself but I think it’s useful to post a few more notes about Myriade’s first day, especially since I did go back to the café in the meantime.

via First Myriade Session « Disparate

So…

First factual point: all of Myriade’s espresso drinks are based on double-shots. It doesn’t surprise me given the fact that it’s pretty much the epitome of coffee’s so-called Third Wave and double-espresso is the very basis of West Coast-style Third Wave coffee. But I still assumed they would be pulling singles as well as doubles. A corrollary of this is that their extra shot makes for a triple.

Speaking of extras… Myriade’s menus are rather unique, IMHO. Not really because of specific items which aren’t found elsewhere or because of the price structure. The way the whole set of menus work together. It’s precisely the kind of thing a business-savvy person would notice and grok right away. I merely notice it. If I had had a camera (and the fine folks at Myriade had let me), I would have posted pictures of those menus (which happen to look pretty nice, and fit into the café’s overall design). There’s something there; I can’t put my finger on it; but it’s there.

I’m not sure what my friend Chris Capell’s official job title may be. He does seem to work there as a manager, but calling him the “manager” might have been stretching a bit. Not sure about that.

Though it should be obvious from the link I used for Scott Rao, I should have mentioned that Rao is the author of The Professional Barista’s Handbook. Fittingly, Scott’s book is available for sale at Myriade. I haven’t the book yet (I’m no barista, even though I played a barista judge before), but I’ve heard very good things about it. This specific book was discussed at length in episode 61 (27:30-31:34, MP3) of the CoffeeGeek Podcast (XML). Unfortunately, however, Mark Prince‘s review of that book has yet to appear online. Hopefully, that review will appear before the well-known CoffeeGeek editor comes to Montreal.

On my second trip to Myriade today, after writing that previous post, I got a chance to try a few different things. I did tweet about one:

Having Mei Shan oolong at Myriade. Getting seaweed, black currant, puffed rice, bit of grass. Perfect complement for the Taiwanese meal I just had. (Tweet)

The Taiwanese meal was the deep fried pork chops from Bao Dao Taiwan, at Faubourg Sainte-Catherine. That place happens to be one of my favourite food court places in town (along with that one Thai Express location at Carrefour Industrielle-Alliance). The seaweed I got in that tea really made for a great complement because that meal did have seaweed in it. This combination is one I want to repeat. Either I ask Myriade for the right to bring my Bao Dao meal to eat there or I get this Mei Shan to go, and bring it to Faubourg.

On that second trip to Myriade, I also had the occasion to take a couple of sips of the Miralvalle brewed through another method and what struck me that time was vanilla chocolate. Very different from the Eva Solo I’ve had of the Miralvalle, earlier. Given my passion for flavour diversity, this was a pleasant experience.

The last thing I’ve had at Myriade today was a mixture of honey, lemon, ginger, and water. It was described as a drink popular in New Zealand and it tasted pretty much like a high-quality version of what I know as a grog, without the rum. Knowing that Kiwis have a special relationship with alcohol, I’m assuming this same drink is frequently served with rum, over in Lambland.

As you can tell, I can’t stop talking about Myriade. One thing which is great for me is that I now have two good reasons to spend time on Concordia campus (the other one being that I teach at Concordia). I sincerely think that Myriade’s presence in the neighbourhood will help me do more at Concordia, in the coming months. In fact, I’ve written the previous blogpost from my office and I had a chance to chat with one of my office-mates who tends not to overlap that much with me. If, thanks to Myriade, I end up spending time on campus every day, I’m sure to have more opportunities to talk with more Concordia people. The neat thing about this is that I really like Concordia.

As a Montrealer and a coffee geek, I can just tell that Myriade’s future is bright. No, it’s not wishful thinking. Even if it is, Myriade will still work. 😉 One sign of this is that some key members of Montreal’s coffee scene were at Myriade today and everybody seemed really enthusiastic. As I keep saying, this is Montreal’s Coffee Renaissance. I sincerely think that “all the chips are on the table” and that the time is ripe for this rebirth in coffee enthusiasm. As World Barista Champion Stephen Morrissey has said (or so I heard), during the Canadian Barista Championship in Montreal, coffee is the ideal drink for culinary enthusiasts of all kinds (foodies, chowhounds, etc.) during these tough financial times. Just about any food enthusiast in a post-industrial society (i.e. OECD members) can easily “splurge” on a very fine coffee without making that big a hole in their budget and some people in GDP-poor contexts can eventually get quality coffee, especially if culinary coffee ends up improving the deal for coffee growers.

Call me an idealist all you want, I think this rosy picture I’m drawing makes quite a bit of sense! 😎

First Myriade Session

Today’s main coffee event is the anxiously awaited Grand Opening of Café Myriade (1432 Mackay, Montreal, right by Concordia University’s Sir George William campus). I just did my first of certainly a good many coffee-savouring sessions, there.

As a disclaimer of sorts, I think of Anthony Benda as one of the main actors in Montreal’s coffee renaissance. Anthony’s the co-owner of Café Myriade. He also happens to be an espresso blogger. Chris Capell, Myriade’s manager and “espresso producer,” has become a good friend of mine, thanks in part to the Eastern Regional competition of the Canadian Barista Championship, back in June. Despite being friendly with some of the core members in the Myriade team, I still think I can judge Myriade drinks fairly and justly. I do want the café to succeed and there’s a slight bias involved, but I think my perspective on that café and its drinks is relatively unbiased.

So, a few notes on this first session at Myriade.

On Anthony’s recommendation, I started with the allongé.

The allongé was a thing of beauty. Myriade managed to craft a drink in continuity with the ristretto-to-double-espresso flavour axis. (Twitter)

What I mean is that this allongé (or “lungo“) was nothing like a watered down espresso. It wasn’t typical of Montréal’s allongés either. But that’s really not an issue. Those who would order an allongé at Brûlerie Saint-Denis, Aux Deux Marie, or even Café Dépôt (where I’ve been surprised to have flavourful allongés in the past) will enjoy Myriade’s allongé. At least, if they keep an open mind.

To my taste, Myriade’s allongé is pretty much what you would get if you “extrapolated” (in the mathematical sense) the curve from ristretto to a regular espresso (single or double). The difference in flavours and aromas between ristretto and regular espresso is not strictly linear. Some flavours are muted as some others become stronger. It also depends on a number of factors from the blend and the grind to the way it was pulled. The same could be said about this allongé from Myriade, compared to a regular espresso.

I then tried the sipping chocolate.

Myriade’s sipping chocolate is delicious as a dessert drink. Must work really well with pastry. (Tweet)

To be honest, it was on the sweet side, for me. Maybe my tastebuds weren’t ready for this but I’m used to bitter chocolate and this one was decidedly on the sweet side. In fact, I wouldn’t have called it bittersweet because the bitterness was really muted. My mention of this seemed to be surprising to Myriade’s other co-owner, Scott Rao. But I maintain that this was a sweet chocolate.

My favourite sipping chocolate in Montreal so far (and possibly my favourite chocolate drink ever) was from Juliette & Chocolat (1615 Saint-Denis). The last time I went to J&C was probably two years ago so they may have changed in the meantime. There are two types of chocolate drinks at J&C. IIRC, the “à l’ancienne” one is unsweetened and milkless. I distinctly remember having some very tasty sipping chocolate there and the taste I remember isn’t sweet, by any stretch of the imagination. Of course, I might be wrong. But I’m usually pretty accurate about these things. Myriade’s sipping chocolate wasn’t as sweet as mainstream hot chocolate, but it was definitely much sweeter than what I’ve had at Juliette & Chocolat.

I enjoyed Myriade’s sipping chocolate about as much as the one I’ve raved about, from Chocolats Privilège (7070 Henri-Julien). In Myriade’s case, it’s less about cost than about the diversity of experiences we can have at the same place.

Speaking of which, here’s my first tweet from Myriade, today:

Enjoying Myriade’s impressive array of high quality drinks: 1432 Mackay. (Tweet)

When I first heard about Anthony’s plans for a café, I was mostly thinking about espresso. Anthony Benda is a true espresso artist, and the fact that he was a finalist in the Canadian Barista Championship (for which I’ve been a judge) is a testament to Anthony’s passion for espresso.

But Myriade isn’t exclusively about espresso. In fact, it’s probably the place in town which has the widest variety of coffee options. IIRC, they do all the espresso drinks, from single shot to allongé, caffè latte to cappuccino. But they also do pour-over drip, French press, siphon, and Eva Solo Café Solo.

Speaking of the Eva Solo, it’s the one drink with which I’ve spent the longest time, today. It was the first time I had coffee brewed through this method. It’s similar to French press but still different. I’d have a hard time describing all the differences (having to do with the “bloom” as well as with the body and the size of solids floating in the cup) but I did enjoy this coffee very much.

My tweets about this cup. The coffee was made with single origin Cup of Excellence beans: Lot #24 from Miralvalle farm.

Miralvalle as Eva. Berries to lemon, bright and sweet, some cocoa, bit of raw almond, faint roasted hazelnut. (Tweet)

As it cools, this Eva Solo of Salvadorian Cup of Excellence Miralvalle tastes more like candied lemon zest. With some cocoa butter. (Tweet)

These descriptions are my own impressions, at this moment in time. I fully realize that they may not match other people’s experiences. I wasn’t carefully cupping this coffee nor was I trying to calibrate my descriptors with what would be expected. I was pulling a Gary V: I was simply saying what I got from the drink in front of me, with as few preset expectations as possible. It’s all part of my attitude toward hedonistic tasting (e.g. in my tasting notes about Cuvée Coffee Roasters’ Sumatra beans as Brikka).

Which wraps it up for my tweets about Myriade. Through Twitter’s search, I notice that James Golick also went to Myriade today. I don’t know Golick but I notice that he has also blogged his Myriade experience, along with Daniel Haran. Haven’t read their posts (actually, a single post forked on two blogs) but glancing at the text, it sounds like the three of us have a fair bit in common.

I should also say that Myriade has an impressive selection of high-quality teas and that I really enjoyed their Sencha when I’ve had the opportunity to try it (in a private tasting) a few days ago. I kept thinking about those very tasty baby clams that my then-wife had brought back from New Brunswick, a few years ago. The tea was still subtle and I’m assuming other people would not pick up this flavour nearly as strongly as I did (if at all). But I enjoyed those clams so much (and for such a long time) that my experience of that tea was enhanced through my prior sensory experiences.

Keeping with my RERO resolution, this is probably as long as I should make this post.

Taste and Judgement (Draft)

This post isn’t ready to be written. So this is just a placeholder. But, given my RERO mantra, I guess I should still publish it as a “placeholder” of sorts.

I recently served as judge in the Canadian Barista Championship (CBC), here in Montreal. That championship is the national competition pitting against one another baristas (espresso artists) from regional competitions. Rules and regulations (PDF) for this championship closely follow those set by the World Barista Championship (WBC).

Participating in this event, I got to think about taste, evaluation, (inter)subjectivity, coffee, Montreal’s culinary scene, and food culture generally.

Some videos from the event are available, through the event organizer’s uStream channel.

The event was blogged by Anthony Benda. Despite being busy preparing for his café’s grand opening, Anthony managed to give an excellent performance during the championship, especially on the first day. I wasn’t on the panel of judge for his performance but I have reason to believe that Anthony’s performance was really quite good.

I also got to think about my own involvement in such events.

Being a judge at barista championships is still somewhat new to me. I judged during the Eastern regional championship, back in June, and this was my first national championship. I still think that the “barista judge” label fits and I did mention it on occasion, with lots of disclaimers. Most judges at that event were coffee professionals of one type or the other (from equipment distributors to barista champions). My impression is that, despite my limited experience and my somewhat indirect connections to the coffee industry, I was accepted as a peer by other judges.

More importantly, I sincerely think that the judging at this competition was exceedingly fair. My strong perception is that we achieved a high degree of consistency in our judging, both at an individual level and through the group. A large part of what I perceive to be a resounding success comes from the work of WBC’s Brent Fortune, who trained and calibrated the judging team.

One thing I kept thinking about was how different barista judging is from judging homebrewed beer. I haven’t acted as a homebrew judge myself but many of my friends have and I proctored an exam for the Beer Judge Certification Program (BJCP). Put simply, homebrew competitions are stricter than barista championships. And I mean this to imply that BJCP competitions are in some ways less reasonable than barista championships, though the WBC could learn a thing or two from the BJCP.

Barista championships are based on fairness and impartiality. Though it’s mentioned on occasion, “objectivity” isn’t the core principle in judging. Not emphasizing “objectivity” allows for a sensible approach to tasting since, after all, tasting is as subjective as any other form of sensory perception. In other words, acknowledging the subjective nature of tasting brings realism to WBC-style competitions.

The reason I emphasize the “subjectivity” issue is that homebrewing competitions seem to exist in a radically different world, a world in which “objectivity” is an absolute goal. Though the BJCP style guidelines may allow for some room for variation in judging beer aroma, appearance, flavour, and mouthfeel, the main approach is object-based and a direct connection between a judge’s experience and precise measurements of the beer’s characteristics is assumed. Several homebrew judges do use the term “objective” fairly frequently and “subjectivity” is a “bad word” in many of the homebrew circles which give a lot of weight to those homebrew competitions.

One thing I find fascinating about this distinction between WBC and BJCP competitions is that, to some extent, the coffee professionals are less, well, “anal” than the homebrewers. The level of technical expertise may be as high in both domains. The drinks themselves are comparable on many levels, including in terms of chemical complexity. But the approaches taken to evaluate those drinks are radically different.

I also got to think about the connections (actual and potential) between Montreal’s strong beer scene and its renascent coffee scene. It certainly was fun to have beers at Benelux with a number of participants in the Canadian Barista Championship, including coffee writer Felipe Gonzalez. Myriade’s grand opening, on Monday, will likely serve as an opportunity for me to discuss Montreal’s coffee scene in more depth.

Of course, any of this could be the start of a long monologue on my part. But it’s probably better if I leave this post as it is, to serve as a placeholder for further discussion of taste, evaluation, subjectivity, coffee scenes

Selling Myself Long

Been attending sessions by Meri Aaron Walker about online methods to get paid for our expertise. Meri coaches teachers about those issues.

MAWSTOOLBOX.COM

There’s also a LearnHub “course”: Jumpstart Your Online Teaching Career.

Some notes, on my own thinking about monetization of expertise. Still draft-like, but RERO is my battle cry.

Some obstacles to my selling expertise:

  • My “oral personality.”
  • The position on open/free knowledge in academia and elsewhere.
  • My emphasis on friendship and personal rapport.
  • My abilities as an employee instead of a “boss.”
  • Difficulty in assessing the value of my expertise.
  • The fact that other people have the same expertise that I think I have.
  • High stakes (though this can be decreased, in some contexts).
  • My distaste for competition/competitiveness.
  • Difficulty at selling and advertising myself (despite my social capital).
  • Being a creative generalist instead of a specialist.

Despite all these obstacles, I have been thinking about selling my services online.

One reason is that I really do enjoy teaching. As I keep saying, teaching is my hobby (when I get paid, it’s to learn how to interact with other learners and to set up learning contexts).

In fact, I enjoy almost everything in teaching (the major exception being grading/evaluating). From holding office hours and lecturing to facilitating discussions and answering questions through email. Teaching, for me, is deeply satisfying and I think that learning situations which imply the role of a teacher still make a lot of sense. I also like more informal learning situations and I even try to make my courses more similar to informal teaching. But I still find specific value in a “teaching and learning” system.

Some people seem to assume that teaching a course is the same thing as “selling expertise.” My perspective on learning revolves to a large extent on the difference between teaching and “selling expertise.” One part is that I find a difference between selling a product or process and getting paid in a broader transaction which does involve exchange about knowledge but which isn’t restricted to that exchange. Another part is that I don’t see teachers as specialists imparting their wisdom to eager masses. I see knowledge as being constructed in diverse situations, including formal and informal learning. Expertise is often an obstacle in the kind of teaching I’m interested in!

Funnily enough, I don’t tend to think of expertise as something that is easily measurable or transmissible. Those who study expertise have ways to assess something which is related to “being an expert,” especially in the case of observable skills (many of those are about “playing,” actually: chess, baseball, piano…). My personal perspective on expertise tends to be broader, more fluid. Similar to experience, but with more of a conscious approach to learning.

There also seems to be a major difference between “breadth of expertise” and “topics you can teach.” You don’t necessarily need to be very efficient at some task to help someone learn to do it. In fact, in some cases, being proficient in a domain is an obstacle to teaching in that domain, since expertise is so ingrained as to be very difficult to retrieve consciously.

This is close to “do what I say, not what I do.” I even think that it can be quite effective to actually instruct people without direct experience of these instructions. Similar to consulting, actually. Some people easily disagree with this point and some people tease teachers about “doing vs. teaching.” But we teachers do have a number of ways to respond, some of them snarkier than others. And though I disagree with several parts of his attitude, I quite like this short monologue by Taylor Mali about What Teachers Make.

Another reason I might “sell my expertise” is that I genuinely enjoy sharing my expertise. I usually provide it for free, but I can possibly relate to the value argument. I don’t feel so tied to social systems based on market economy (socialist, capitalist, communist…) but I have to make do.

Another link to “selling expertise” is more disciplinary. As an ethnographer, I enjoy being a “cultural translator.” of sorts. And, in some cases, my expertise in some domains is more of a translation from specialized speech into laypeople’s terms. I’m actually not very efficient at translating utterances from one language to another. But my habit of navigating between different “worlds” makes it possible for me to bridge gaps, cross bridges, serve as mediator, explain something fairly “esoteric” to an outsider. Close to popularization.

So, I’ve been thinking about what can be paid in such contexts which give prominence to expertise. Tutoring, homework help, consulting, coaching, advice, recommendation, writing, communicating, producing content…

And, finally, I’ve been thinking about my domains of expertise. As a “Jack of All Trades,” I can list a lot of those. My level of expertise varies greatly between them and I’m clearly a “Master of None.” In fact, some of them are merely from personal experience or even anecdotal evidence. Some are skills I’ve been told I have. But I’d still feel comfortable helping others with all of them.

I’m funny that way.

Domains of  Expertise

French

  • Conversation
  • Reading
  • Writing
  • Culture
  • Literature
  • Regional diversity
  • Chanson appreciation

Bamanan (Bambara)

  • Greetings
  • Conversation

Social sciences

  • Ethnographic disciplines
  • Ethnographic field research
  • Cultural anthropology
  • Linguistic anthropology
  • Symbolic anthropology
  • Ethnomusicology
  • Folkloristics

Semiotics

Language studies

  • Language description
  • Social dimensions of language
  • Language change
  • Field methods

Education

  • Critical thinking
  • Lifelong learning
  • Higher education
  • Graduate school
  • Graduate advising
  • Academia
  • Humanities
  • Social sciences
  • Engaging students
  • Getting students to talk
  • Online teaching
  • Online tools for teaching

Course Management Systems (Learning Management Systems)

  • Oncourse
  • Sakai
  • WebCT
  • Blackboard
  • Moodle

Social networks

  • Network ethnography
  • Network analysis
  • Influence management

Web platforms

  • Facebook
  • MySpace
  • Ning
  • LinkedIn
  • Twitter
  • Jaiku
  • YouTube
  • Flickr

Music

  • Cultural dimensions of music
  • Social dimensions of music
  • Musicking
  • Musical diversity
  • Musical exploration
  • Classical saxophone
  • Basic music theory
  • Musical acoustics
  • Globalisation
  • Business models for music
  • Sound analysis
  • Sound recording

Beer

  • Homebrewing
  • Brewing techniques
  • Recipe formulation
  • Finding ingredients
  • Appreciation
  • Craft beer culture
  • Brewing trends
  • Beer styles
  • Brewing software

Coffee

  • Homeroasting
  • Moka pot brewing
  • Espresso appreciation
  • Coffee fundamentals
  • Global coffee trade

Social media

Blogging

  • Diverse uses of blogging
  • Writing tricks
  • Workflow
  • Blogging platforms

Podcasts

  • Advantages of podcasts
  • Podcasts in teaching
  • Filming
  • Finding podcasts
  • Embedding content

Technology

  • Trends
  • Geek culture
  • Equipment
  • Beta testing
  • Troubleshooting Mac OS X

Online Life

Communities

  • Mailing-lists
  • Generating discussions
  • Entering communities
  • Building a sense of community
  • Diverse types of communities
  • Community dynamics
  • Online communities

Food

  • Enjoying food
  • Cooking
  • Baking
  • Vinaigrette
  • Pizza dough
  • Bread

Places

  • Montreal, Qc
  • Lausanne, VD
  • Bamako, ML
  • Bloomington, IN
  • Moncton, NB
  • Austin, TX
  • South Bend, IN
  • Fredericton, NB
  • Northampton, MA

Pedestrianism

  • Carfree living
  • Public transportation
  • Pedestrian-friendly places

Tools I Use

  • PDAs
  • iPod
  • iTunes
  • WordPress.com
  • Skype
  • Del.icio.us
  • Diigo
  • Blogger (Blogspot)
  • Mac OS X
  • Firefox
  • Flock
  • Internet Explorer
  • Safari
  • Gmail
  • Google Calendar
  • Google Maps
  • Zotero
  • Endnote
  • RefWorks
  • Zoho Show
  • Wikipedia
  • iPod touch
  • SMS
  • Outlining
  • PowerPoint
  • Slideshare
  • Praat
  • Audacity
  • Nero Express
  • Productivity software

Effective Web searches

Socialization

  • Social capital
  • Entering the field
  • Creating rapport
  • Event participation
  • Event hosting

Computer Use

  • Note-taking
  • Working with RSS feeds
  • Basic programing concepts
  • Data manipulations

Research Methods

  • Open-ended interviewing
  • Qualitative data analysis

Personal

  • Hedonism
  • Public speaking
  • GERD
  • Strabismus
  • Moving
  • Cultural awareness

Fermetures Starbucks

Ce n’est pas vraiment un secret, de nombreux amateurs de café de qualité considèrent la chaîne Starbucks comme un problème. Même si c’est surtout des gros producteurs industriels comme Sara Lee et Nestlé que les partisans du café de qualité tentent de contrecarrer, Starbucks joue le rôle de l’ennemi du bon goût dans le mouvement vers le café de qualité.

C’est donc avec une certaine joie (Schadenfreude, dirions-nous) que l’on peut parler de la situation de Starbucks:

Starbucks va fermer 600 cafés aux états-Unis | LaPresseAffaires.com

Ma perception est peut-être erronnée mais j’ai l’impression que Starbucks n’a jamais vraiment percé au Québec et que même Second Cup n’a pas une situation si enviable sur le marché québécois.

Par contre, mon impression est assui que la scène du café à Montréal était bien plus intéressante avant que certains cafés locaux ne se soient transformés en chaînes. À Montréal, il y a aujourd’hui beaucoup de chaînes de cafés. D’après moi, la résurgence des cafés indépendants ne date que de quelques années, après une période de «franchisation». Le problème principal d’une chaîne, c’est qu’elle ne peut acheter que de grosses productions de café. Il est donc impossible d’aller chercher les cafés les plus intéressants, qui sont généralement produits en petites quantités. Évidemment, pas de possibilité d’entretenir un rapport direct entre producteur et café local.