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Microblogue d'événement

Version éditée d’un message que je viens d’envoyer à mon ami Martin Lessard.

Le contexte direct, c’est une discussion que nous avons eue au sujet de mon utilisation de Twitter, la principale plateforme de microblogue. Pendant un événement quelconque (conférence, réunion, etc.), j’utilise Twitter pour faire du blogue en temps réel, du liveblogue.

Contrairement à certains, je pense que l’utilisation du microblogue peut être adaptée aux besoins de chaque utilisateur. D’ailleurs, c’est un aspect de la technologie que je trouve admirable: la possibilité d’utiliser des outils pour d’autres usages que ceux pour lesquels ils ont été conçus. C’est là que la technologie au sens propre dépasse l’outil. Dans mon cours de culture matérielle, j’appelle ça “unintended uses”, concept tout simple qui a beaucoup d’implications en rapport aux liens sociaux dans la chaîne qui va de la conception et de la construction d’un outil jusqu’à son utilisation et son «impact» social.

Donc, mon message édité.
Je pense pas mal à cette question de tweets («messages» sur Twitter) considérés comme intempestifs. Alors je lance quelques idées.

Ça m’apporte pas mal, de bloguer en temps réel par l’entremise de Twitter. Vraiment, je vois ça comme prendre des notes en public. Faut dire que la prise de notes est une seconde nature, pour moi. C’est comme ça que je structure ma pensée. Surtout avec des “outliners” mais ça marche aussi en linéaire.

De ce côté, je fais un peu comme ces journalistes sur Twitter qui utilisent le microblogue comme carnet de notes. Andy Carvin est mon exemple préféré. Il tweete plus vite que moi et ses tweets sont aussi utiles qu’un article de journal. Ma démarche est plus proche de la «lecture active» et du sens critique, mais c’est un peu la même idée. Dans mon cas, ça me permet même de remplacer un billet de blogue par une série de tweets.

L’avantage de la prise de notes en temps réel s’est dévoilé entre autres lors d’une présentation de Johannes Fabian, anthropologue émérite qui était à Montréal pendant une semaine bien remplie, le mois dernier. Je livebloguais sa première présentation, sur Twitter. En face de moi, il y avait deux anthropologues de Concordia (Maximilian Forte et Owen Wiltshire) que je connais entre autres comme blogueurs. Les deux prenaient des notes et l’un d’entre eux enregistrait la séance. Dans mes tweets, j’ai essayé de ne pas trop résumer ce que Fabian disait mais je prenais des notes sur mes propres réactions, je faisais part de mes observations de l’auditoire et je réfléchissais à des implications des idées énoncées. Après la présentation, Maximilian me demandait si j’allais bloguer là-dessus. J’ai pu lui dire en toute franchise que c’était déjà fait. Et Owen, un de mes anciens étudiants qui travaille maintenant sur la publication académique et le blogue, a maintenant accès à mes notes complètes, avec “timeline”.
Puissante méthode de prise de notes!

L’avantage de l’aspect public c’est premièrement que je peux avoir des «commentaires» en temps réel. J’en ai pas autant que j’aimerais, mais ça reste ce que je cherche, les commentaires. Le microbloguage me donne plus de commentaires que mon blogue principal, ici même sur WordPress. Facebook me donne plus de commentaires que l’un ou l’autre, mais c’est une autre histoire.

Dans certains cas, le livebloguage donne lieu à une véritable conversation parallèle. Mon exemple préféré, c’est probablement cette interaction que j’ai eue avec John Milles à la fin de la session d’Isabelle Lopez, lors de PodCamp Montréal (#pcmtl08). On parlait de culture d’Internet et je proposais qu’il y avait «une» culture d’Internet (comme on peut dire qu’il y a «une» culture chrétienne, disons). Milles, qui ne me savait pas anthropologue, me fait alors un tweet à propos de la notion classique de culture pour les anthropologues (monolithique, spécifiée dans l’espace, intemporelle…). J’ai alors pu le diriger vers la «crise de la représentation» en anthropologie depuis 1986 avec Writing Culture de Clifford et Marcus. Il m’a par la suite envoyé des références de la littérature juridique.

Bien sûr, c’est l’idée du “backchannel” appliqué au ‘Net. Ça fonctionne de façon très efficace pour des événements comme SXSW et BarCamp puisque tout le monde tweete en même temps. Mais ça peut fonctionner pour d’autres événements, si la pratique devient plus commune.

More on this later.”

Je crois que le bloguage en temps réel lors d’événements augmente la visibilité de l’événement lui-même. Ça marcherait mieux si je mettais des “hashtags” à chaque tweet. (Les “hashtags” sont des étiquettes textuelles précédées de la notation ‘#’, qui permettent d’identifier des «messages»). Le problème, c’est que c’est pas vraiment pratique de taper des hashtags continuellement, du moins sur un iPod touch. De toutes façons, ce type de redondance semble peu utile.

More on this later.”

Évidemment, le fait de microbloguer autant augmente un peu ma propre visibilité. Ces temps-ci, je commence à penser à des façons de me «vendre». C’est un peu difficile pour moi parce que j’ai pas l’habitude de me vendre et que je vois l’humilité comme une vertu. Mais ça semble nécessaire et je me cherche des moyens de me vendre tout en restant moi-même. Twitter me permet de me mettre en valeur dans un contexte qui rend cette pratique tout à fait appropriée (selon moi).

D’ailleurs, j’ai commencé à utiliser Twitter comme méthode de réseautage, pendant que j’étais à Austin. C’était quelques jours avant SXSW et je voulais me faire connaître localement. D’ailleurs, je conserve certaines choses de cette époque, y compris des contacts sur Twitter.

Ma méthode était toute simple: je me suis mis à «suivre» tous ceux qui suivaient @BarCampAustin. Ça faisait un bon paquet et ça me permettait de voir ce qui se passait. D’ailleurs, ça m’a permis d’aller observer des événements organisés par du monde de SXSW comme Gary Vaynerchuk et Scott Beale. Pour un ethnographe, y’a rien comme voir Kevin Rose avec son «entourage» ou d’apprendre que Dr. Tiki est d’origine lavalloise. 😉

Dans les “features” du microbloguage que je trouve particulièrement intéressantes, il y a les notations en ‘@’ et en ‘#’. Ni l’une, ni l’autre n’est si pratique sur un iPod touch, du moins avec les applis qu’on a. Mais le concept de base est très intéressant. Le ‘@’ est un peu l’équivalent du ping ou trackback, pouvant servir à attirer l’attention de quelqu’un d’autre (cette notation permet les réponses directes à des messages). C’est assez puissant comme principe et ça aide beaucoup dans le livebloguage (Muriel Ide et Martin Lessard ont utilisé cette méthode pour me contacter pendant WebCom/-Camp).

More on this later.”

D’après moi, avec des geeks, cette pratique du microblogue d’événement s’intensifie. Il prend même une place prépondérante, donnant au microblogue ce statut que les journalistes ont tant de difficulté à saisir. Lorsqu’il se passe quelque-chose, le microblogue est là pour couvrir l’événement.

Ce qui m’amène à ce “later“. Tout simple, dans le fond. Des instances de microblogues pour des événements. Surtout pour des événements préparés à l’avance, mais ça peut être une structure ad hoc à la Ushahidi d’Erik Hersman.

Laconica d’Evan Prodromou est tout désigné pour remplir la fonction à laquelle je pense mais ça peut être sur n’importe quelle plateforme. J’aime bien Identi.ca, qui est la plus grande instance Laconica. Par contre, j’utilise plus facilement Twitter, entre autres parce qu’il y a des clients Twitter pour l’iPod touch (y compris avec localisation).

Imaginons une (anti-)conférence à la PodCamp. Le même principe s’applique aux événements en-ligne (du genre “WebConference”) mais les rencontres face-à-face ont justement des avantages grâce au microbloguage. Surtout si on pense à la “serendipity”, à l’utilisation de plusieurs canaux de communication (cognitivement moins coûteuse dans un contexte de coprésence), à la facilité des conversations en petits groupes et au «langage non-verbal».

Donc, chaque événement a une instance de microblogue. Ça coûte pratiquement rien à gérer et ça peut vraiment ajouter de la valeur à l’événement.

Chaque personne inscrite à l’événement a un compte de microblogue qui est spécifique à l’instance de cet événement (ou peut utiliser un compte Laconica d’une autre instance et s’inscrire sur la nouvelle instance). Par défaut, tout le monde «suit» tout le monde (tout le monde est incrit pour voir tous les messages). Sur chaque “nametag” de la conférence, l’identifiant de la personne apparaît. Chaque présentateur est aussi lié à son identifiant. Le profil de chaque utilisateur peut être calqué sur un autre profil ou créé spécifiquement pour l’événement. Les portraits photos sont privilégiés, mais les avatars sont aussi permis. Tout ce qui est envoyé à travers l’instance est archivé et catalogué. S’il y a des façons de spécifier des positions dans l’espace, de façon précise (peut-être même avec une RFID qu’on peut désactiver), ce positionnement est inscrit dans l’instance. Comme ça, on peut se retrouver plus facilement pour discuter en semi-privé. D’ailleurs, ça serait facile d’inclure une façon de prendre des rendez-vous ou de noter des détails de conversations, pour se remémorer le tout plus tard. De belles intégrations possibles avec Google Calendar, par exemple.

Comme la liste des membres de l’instance est limitée, on peut avoir une appli qui facilite les notations ‘@’. Recherche «incrémentale», carnet d’adresse, auto-complétion… Les @ des présentateurs sont sous-entendus lors des présentations, on n’a pas à taper leurs noms au complet pour les citer. Dans le cas de conversations à plusieurs, ça devient légèrement compliqué, mais on peut quand même avoir une liste courte si c’est un panel ou d’autres méthodes si c’est plus large. D’ailleurs, les modérateurs pourraient utiliser ça pour faire la liste d’attente des interventions. (Ça, c’est du bonbon! J’imagine ce que ça donnerait à L’Université autrement!)

Comme Evan Prodromou en parlait lors de PodCamp Montréal, il y a toute la question du “microcasting” qui prend de l’ampleur. Avec une instance de microblogue liée à un événement, on pourrait avoir de la distribution de fichiers à l’interne. Fichiers de présentation (Powerpoint ou autre), fichiers médias, liens, etc. Les présentateurs peuvent préparer le tout à l’avance et envoyer leurs trucs au moment opportun. À la rigueur, ça peut même remplacer certaines utilisations de Powerpoint!

Plutôt que de devoir taper des hashtags d’événements (#pcmtl08), on n’a qu’à envoyer ses messages sur l’instance spécifique. Ceux qui ne participent pas à l’événement ne sont pas inondés de messages inopportuns. Nul besoin d’arrêter de suivre quelqu’un qui participe à un tel événement (comme ç’a été le cas avec #pcmtl08).

Une fois l’événement terminé, on peut faire ce qu’on veut avec l’instance. On peut y revenir, par exemple pour consulter la liste complète des participants. On peut retravailler ses notes pour les transformer en billets et même rapports. Ou on peut tout mettre ça de côté.

Pour le reste, ça serait comme l’utilisation de Twitter lors de SXSWi (y compris le cas Lacy, que je trouve fascinant) ou autre événement geek typique. Dans certains cas, les gens envoient les tweets directement sur des écrans autour des présentateurs.

Avec une instance spécifique, les choses sont plus simple à gérer. En plus, peu de risques de voir l’instance tomber en panne, comme c’était souvent le cas avec Twitter, pendant une assez longue période.

C’est une série d’idées en l’air et je tiens pas au détail spécifique. Mais je crois qu’il y a un besoin réel et que ça aide à mettre plusieurs choses sur une même plateforme. D’ailleurs, j’y avais pas trop pensé mais ça peut avoir des effets intéressants pour la gestion de conférences, pour des rencontres en-ligne, pour la couverture médiatique d’événements d’actualités, etc. Certains pourraient même penser à des modèles d’affaire qui incluent le microblogue comme valeur ajoutée. (Différents types de comptes, possibilité d’assister gratuitement à des conférences sans compte sur l’instance…)

Qu’en pensez-vous?

Waiting for Zuckerberg/Lacy Transcript

Started watching the video but I really want to wait until I can read the transcript. Chances are that the transcript may reveal a different story from the “trainwreck” consensus opinion. It seems to me rather likely that the interview itself was barely mediocre until people started reacting through audible groans and shared tweets.

Ah, well…

In the meantime, here’s the complete video.

Clips: The complete Mark Zuckerberg/Sarah Lacy video

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The Geek Niche (Draft)

As explained before, I am not a “visual” thinker. Unlike some other people, I don’t draw witty charts all the time. However, I do occasionally think visually. In this case, I do “see” Venn diagrams and other cutesy graphics. What I’m seeing is the proportion of “geeks” in the world. And, to be honest, it’s relatively clear for me. I may be completely off, but I still see it clearly.

Of course, much of it is about specifying what we mean by “geek.” Which isn’t easy for someone used to looking at culture’s near-chaotic intricacy and intricacies. At this point, I’m reluctant to define too clearly what I mean by “geek” because some people (self-professed geeks, especially) are such quick nitpickers that anything I say about the term is countered by more authorized definitions. I even expect comments to this blog entry to focus on how inaccurate my perception of geeks is, regardless of any other point I make.

Ah, well…

My intention isn’t to stereotype a group of people. And I don’t want to generalize. I just try to describe a specific situation which I find very interesting. In and of itself, the term “geek” carries a lot of baggage, much of which is problematic for anyone who is trying to understand an important part of the world in which we all live. But the term is remarkably useful as a way to package an ethos, a style, a perspective, an approach, a worldview, a personality type. Among those who could be called “geeks” are very diverse people. There might not even a single set of criteria to define who should legitimately be called a “geek.” But “geekness” is now a reference for some actions, behaviors, markets, and even language varieties. Describing “geeks” as a group makes some sense, even if some people get very sensitive about the ways geeks are described.

For the record, I don’t really consider myself a geek. At the same time, I do enjoy geekness and I consider myself geek-friendly. It’s just that I’m not an actual insider to the geek coterie.

Thinking demographically has some advantages in terms of simplification. Simple is reassuring, especially in geek culture. So, looking at geek demographics on a broad scale…

First, the upper demographic limit for geekery. At the extreme, the Whole Wide World. What’s geeky about The World?

Number of things, actually. Especially in terms of some key technologies. Those technologies some people call “the tech world.” Consumer electronics, digital gadgets, computers…

An obvious tech factor for the upper limit of geekness is the ‘Net. The Internet is now mainstream. Not that everyone, everywhere truly lives online but the ‘Net is having a tremendous impact on the world as a whole. And Internet penetration is shaping up, in diverse parts of the world. This type of effect goes well with a certain type of “low-level geekness.” Along with widespread online communication, a certain approach to the world has become more prominent. A techno-enthusiastic and troubleshooting approach I often associate with engineering. Not that all engineers uses this type of approach or that everyone who uses this type of approach is an engineer. But, in my mind, it’s an “engineering worldview” similar to an updated set of mechanistic metaphors.

Another obvious example of widespread geek-friendly technology is the cellphone. Obvious because extremely widespread (apparently, close to half of the human population of the planet is cellphoned). Yet, cellphones are the geekiest technology item available. What makes them geeky, in my eyes, is the way they’re embedded in a specific social dynamic emphasizing efficiency, mobility, and “always-on connectivity” along with work/life, group/individual, and public/private dichotomies.

The world’s geekiness can also be observed through other lenses, more concerned with the politic and the social drive of human behavior. Meritocracies, relatively non-judgemental ethics, post-national democracies, neo-liberal libertarianism, neo-Darwinian progress-mindedness, networked identities… Figures on populations “affected” by these geeky dimensions of socio-political life are hard to come by and it’s difficult to tell apart these elements from simple “Westernization.” But it’s easy to conceive of a geeky version of the world in which all of these elements are linked. In a way, it’s as if the world were dominated by geekdom.

Which brings me to the lower demographic limit for geekiness: How many “true geeks” are there? What’ are the figures for the “alpha geek” population?

My honest guesstimate? Five to ten million worldwide, concentrated in a relatively small number of urban areas in North America and Eurasia. I base this range on a number of hunches I got throughout the years. In fact, my impression is that there are about two million people in (or “oriented toward”) the United States who come close enough to the geek stereotype to qualify as “alpha geeks.” Haven’t looked at academic literature on the subject but judging from numbers of early adopters in “geeky tech,” looking at FLOSS movements, thinking about desktop Linux, listening to the “tech news” I don’t think this figure is so far off. On top of these U.S. geeks are “worldwide geeks” who are much harder to count. Especially since geekness itself is a culture-specific concept. But, for some reason, I get the impression that those outside the United States who would be prototypical geeks number something like five million people, plus or minus two million.

All this surely sounds specious. In fact, I’m so not a quant dude, I really don’t care about the exact figure. But my feeling, here, is that this ultra-geeky population is probably comparable to a large metropolitan area.

Of course, geeks are dispersed throughout the world. Though there are “geek meccas” like Bangalore and the San Francisco Bay Area, geeks are often modern cosmopolitans. They are typically not “of a place” and they navigate through technology institutions rather than through native locales. Thanks to telecommuting, some geeks adopt a glocal lifestyle making connections outside of their local spheres yet constructing local realities, at least in their minds. In some cases, übergeeks are resolute loners who consciously try to avoid being tied to local circles.

Thanks in part to the “tech industry” connections of geek society, geek-friendly regions compete with one another on the world stage.

Scattered geeks have an impact on local communities and this impact can be disproportionately large in comparison to the size of the geek population.

Started this post last week, after listening to Leo Laporte’s  TWiT “netcast.” 

The TWiT Netcast Network with Leo Laporte

 …

I wanted to finish this post but never got a round tuit. I wanted to connect this post with a few things about the connection between “geek culture” in the computer/tech industry and the “craft beer” and “coffee geek” movements. There was also the obvious personal connection to the subject. I’m now a decent ethnographic insider-outsider to geek culture. Despite (thanks to) the fact that, as a comment-spammer was just saying, I’m such a n00b.

Not to mention that I wanted to expand upon JoCo‘s career, attitude, and character (discussed during the TWiT podcast). And that was before I learned that JoCo himself was coming to Austin during but not through the expensive South by Southwest film/music/interactive festivals.

If I don’t stop myself, I even get the urge to talk about the politics of geek groups, especially in terms of idealism

This thoughtful blogpost questioning the usefulness of the TED conference makes me want to push the “publish” button, even though this post isn’t ready. My comments about TED aren’t too dissimilar to many of the things which have appeared in the past couple of days. But I was going to focus on the groupthink, post-Weberian neo-liberalism, Well/Wired/GBN links, techy humanitarianism, etc.

 

Ah, well… 

Guess I should just RERO it and hope for the best. Maybe I’ll be able to leave those topics behind. RSN

TBC

Jobs and Satisfaction

This one is more of a web log entry than my usual ramblings.

Executive Summary: Life Is Good.

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