Viens de finir une tasse d’un des cafés les plus complexes que j’aie bus jusqu’à maintenant. Pas parmi les meilleurs. Mais, vraiment, une expérience gustative particulière.
L’ai fait dans ma cafetière Brikka. Le mélange de café («Kamikaze») provenait de l’épicerie vrac du Marché Jean-Talon où ils vendent leurs cafés à 5$ la livre entre 9h et 10h. J’ai ajouté quelques grains qui me restaient d’un mélange italien que j’avais acheté au même endroit un peu plus tôt, histoire d’ajouter à la complexité. Ça semble avoir fonctionné.
La première gorgée de ce café était une explosion de saveurs. Pas toutes extrêmement agréables, mais assez impressionnantes dans le tableau d’ensemble. Diverses saveurs de caramel, depuis le dulce de leche jusqu’au sucre candi en passant par le “butterscotch” et le caramel mou. Un peu de saveur de brûlé. Une rondeur qu’on monterait aux nues dans un expresso mais qui est fréquente dans une cafetière moka. Du rôti, de l’amaretto, un arrière-goût de sécheresse. Une palette très foncée dans l’ensemble, mais une telle variété de saveurs que chaque gorgée se déroulait comme un histoire complète.
C’est ce genre d’expérience que je recherche. Pas «le meilleur café au monde». Mais le café qui vient me dire quelque-chose. C’est la même chose pour la musique ou pour les gens. Je ne cherche pas «le meilleur de chaque chose». J’aime la diversité, la variété, la complexité.