Confessions d'un papillon social

Tiens, tiens! C’est pas mal, ça… Ça fait plusieurs fois que j’utilise la formule «Confessions d’un {désignation personnelle}», par référence détournée à Rousseau. Amusant de voir que, cette fois-ci, le lien entre «promeneur solitaire» et «papillon social» est même orthographique… 😉

C’est aussi la première fois que je fais un billet aussi personnel. Quasi-introspectif. Et même pseudo-catholique.

Fiou!

Oui, je l’avoue, l’admet, le confesse et le proclame: j’aime les gens. Tout simplement. Tout court.

Pas «j’aime les gens qui me ressemblent». Pas «j’aime les gens de qualité». J’aime les gens. Tous. Les êtres humains. Les membres de mon espèce. Sans raison spécifique.

Ils font de tout, les gens, du plus vil au plus beau, du plus laid au plus louable. Mais ils sont surtout très intéressants, les gens.

Me sens «humaniste» dans un sens très précis: amoureux de la nature humaine. Me fait surtout traiter de «papillon social», y compris par mes proches. Quelqu’un qui passe d’une personne à l’autre comme un papillon qui butine de fleur en fleur. C’est surtout utilisé en anglais, mais des Francophones parlent aussi de papillonnage dans un sens assez proche.

C’est assez réaliste, comme désignation. J’eus toutefois tendance à prendre ça comme un reproche. Surtout quand certains observent ma tendance à passer d’une personne à l’autre lors de rencontres publiques. Ça rend “self-unconscious”. Après tout, il y a cette idée que le papillon social est un être fat, qu’il est motivé par un désir de gloire, qu’il n’est pas loyal… «Papillonnage» est même plus connoté et me ressemble moins puisqu’il touche à la promiscuité, qui n’a jamais été mon truc.

Donc, «papillon social», c’est pas une étiquette facile à porter. Mais désormais, je m’assume en tant que papillon social. Oui, j’en suis fier.

D’après moi, les papillons sociaux ont la possibilité d’avoir des effets intéressants, sur les gens et sur la société. Pas exactement un pouvoir d’influence. Mais plutôt le pouvoir d’un grain de sable dans l’engrenage. Les choses changent, les papillons sociaux participent au changement. Simplement en étant eux-mêmes. Les papillons sociaux ont aussi la possibilité d’unir les gens. Je me sens donc très confortable dans mon rôle de papillon social. Je ne suis pas sélectif dans mes amitiés mais j’accorde beaucoup d’importance à mes amis. Certains sont très proches de moi. D’autres sont plutôt des connaissances. Mais tous ont de l’importance pour moi.

Va pour le côté «social» de mon caractère social. Il y a une part plus intime.

M’allonge sur un divan modèle psychanalytique, tendance Freud et non Jung. Presque Woody Allen comme scène. Et les mots résonnent avec la force du lieu commun: «ça date de mon enfance».

Si si! De ma plus tendre enfance. Mes parents avaient de nombreux amis. Ma mère, surtout. Et ils m’ont emmené avec eux dans toutes sortes de soirées. Souvent, j’étais le seul enfant entouré de nombreux adultes. Parfois, j’étais le centre de l’attention. Toujours, j’avais du plaisir. Du moins, si mon souvenir est bon.

Faut comprendre la chose. Notre vie familiale a toujours été basée sur l’amitié. La maison de ma mère a souvent été le lieu de rencontres impromptues. Nous avions une terrasse sur laquelle nous passions de longues heures à bavarder, avec des amis. Parfois, nous chantions, nous accompagnant à la guitare. Souvent, nous réinventions le monde. Nos références étaient souvent européennes et francophones, étant donné notre lien avec la Suisse Romande et avec la France. Nous mangions, buvions, savourions la vie.

Il y avait un côté européen à la chose. Et mondain. Et intello. Par contre, rien de très bourgeois. Pas de notion d’exclusion. Beaucoup de franchise. Bref, comme une version post-hippie des salons proustiens.

J’avais six ans quand mes parents se sont séparés. C’était donc avec un seul parent à la fois que je découvrais les délices sociales de la «soirée entre amis».

Mais ma famille a toujours été unie. Surtout l’unité familiale formée par ma mère et ses trois fils. Puisque je suis l’enfant unique du deuxième mariage de ma mère, il y a de grandes différences «objectives» entre mes frères et moi. De plus, par diverses circonstances, nous avons souvent été géographiquement distants, les uns des autres. Mais nous avons toujours été unis par des liens filiaux très forts. D’une certaine façon, mes «demi-frères» sont encore plus réellement mes vrais frères que si j’avais été né du même père qu’eux. Leurs amis sont parfois devenus mes amis. Tout ça grâce à ma mère, dont je parle peu parce qu’elle est quasi-sacrée, pour moi. C’est elle qui a soutenu cette cellule familiale. Quiconque parle de familles mono-parentales de façon condescendante n’a pas vécu ce que nous avons vécu.

D’ailleurs, nous avons créé pour nous-mêmes une identité propre. Nous sommes les Enforaks. «En-» pour «Enkerli», le nom de mon père et mon propre nom de famille. Et «-fo-» pour «Thiffault», le nom du premier mari de ma mère et le nom de famille de mes frères. Étant, à l’époque, fan du dessin animé Goldorak, j’ai ajouté le pseudo-suffixe «-rak» au nom d’un robot en blocs Lego que j’avais construit. Pour moi, rien de comparable au noyau familial formé par Marielle Gagnon et ses fils: Christian Thiffault, Pierre Thiffault et Alexandre Enkerli. Les Enforaks, ce fut aussi plusieurs personnes qui ont gravité autour de nous. Si je me rappelle bien, c’est même pour manifester l’acceptation de Catherine Lapierre, celle qui allait devenir ma première belle-sœur, que j’ai bâti et nommé ma construction Lego. Il y eu plusieurs autres Enforaks, y compris une autre Catherine: ma tendre épouse, Catherine Léger.

Oui, je suis nostalgique.

Quoique…

J’ai autant de plaisir maintenant qu’à l’époque, à rencontrer des gens. Et je suis très content d’avoir la chance de converser avec des gens de divers horizons sociaux, culturels, géographiques, idéologiques et professionnels. C’est d’ailleurs plus facile pour moi d’être un papillon social dans l’ère digitale que ça ne l’a jamais été dans mon enfance.

Ma vie familiale et sociale à travers ma famille était surtout heureuse par opposition à ma vie scolaire. J’avais de bonnes notes, les profs m’appréciaient, j’avais l’occasion de développer diverses aptitudes. Mais j’avais énormément de difficulté à me faire des amis. Retour sur le fauteuil: je me suis toujours senti rejeté par mes contemporains. Traité de «maudit Français» à cause de mon accent semi-européen. Mis à l’écart dans le contexte des «sacrements» religieux, puisque contrairement à la quasi-totalité des élèves de mon école primaire, je n’avais jamais été baptisé. Seul «enfant du divorce» à mon école, j’étais une curiosité pour plusieurs, y compris certains membres du personnel. Pacifiste au milieu de bagarreurs, j’avais de la difficulté à me faire respecter. Écrivant «aussi mal qu’un médecin», j’étais la cible d’une attention très particulière. Peu séduisant, je n’avais aucun succès auprès des filles. Bavard, je fatiguais mes congénères. Mes aptitudes scolaires étant bien plus grandes que mes aptitudes sportives, j’avais tout pour me faire détester.

Bref, j’étais seul avec mon moi-même à moi tout seul. Ça te me forme un gars, ça, madame!

Faut dire que, même à la maison, j’étais souvent seul. Entre autres parce que ma mère travaillait à temps plein. Dès l’âge de 9 ans, j’ai commencé à cuisiner et à manger seul, tous les midis de semaine. Puis la maison était vide quand j’y retournais après une journée d’école. Mon frère Christian (qui avait dix-huit ans lors de mon entrée à l’école) ayant quitté la maison familiale assez tôt et mon frère Pierre étant mon ainé de huit ans, je n’avais pas de compagnon de jeu à portée de main. Je passais donc de longues heures seul, dans une immense chambre à coucher, à jouer ou à lire tout en réfléchissant.

Oh, j’ai bien eu des amis. Y compris Frédéric Fortin, avec qui je maintiens de très forts liens d’amitié. Mais j’étais, malgré tout, seul.

«J’écris pas pour me plaindre, j’avais juste le goût de parler

D’ailleurs, ce dont je me rends le plus compte, c’est que j’ai pu bénéficier de tout ça. Non seulement ma solitude m’a «fait les pieds» et je suis désormais heureux d’être seul, mais ça a contribué à me faire vivre des moments fort agréables qui se répètent souvent.

Ce qui a probablement changé le plus, depuis mon enfance, c’est que je n’ai plus le désir d’être populaire. Je veux voir les gens, discuter avec eux. Mais je ne tiens pas à ce qu’ils soient admiratifs à mon égard. Oh, bien évidemment, je veux être apprécié, comme tout le monde. Mais j’aime tout le monde et j’aime simplement rendre le monde heureux.

Le plus mieux de l’affaire, c’est que ça marche assez souvent. Quand on est heureux soi-même, c’est facile de rendre les autres heureux. Et quand on se sent bien dans sa peau, c’est facile d’être heureux soi-même. Et quand on aime les gens, c’est facile de se sentir bien dans sa peau. Et quand on apprend à connaître les gens, c’est facile de les aimer.

Intro to Post-Starbucks Coffee

A podcast episode on coffee, with Karen Blumenthal, George Howell and Corby Kummer.

On Point : Coffee Buzz – Coffee Buzz

Blumenthal, author of a book about Starbucks, isn’t mentioned in the show notes but she seems to have set the tone of the show, to a certain extent.

In the rest of the show, I quite like the dynamic between the three main participants: the host, Tom Ashbrook, along with Howell and Kummer. Howell often tends to sound much more forceful in his opinions than he did in this show. And the different takes about Starbucks were quite nuanced.

The show does put Starbucks in the centre of the coffee revolution in the United States and then focuses on newer developments. The current period in the history of coffee in North America is sometimes referred to as the Third Wave, in which is imagined a world of openness and transparency in the coffee-related industries.

As I got my taste in quality coffee from a very different source than Starbucks, I hope that we can now go beyond the Starbucks mentality. In fact, I also hope that we get out of the wine comparisons. Not just because they’re boring but because they miss the point about coffee as a diverse drink. It’s not a very American thing to say but knowing coffee isn’t just about being to tell what is the “best coffee ever.”

One thing the coffee world could import from the wine world, is the idea of pairings. It actually works better for beer than for either wine or coffee, but it can work quite well with coffee, especially with different brewing methods.

BTW, I have nothing against wine. I just think that much wine tends to be much less satisfying than several other drinks including coffee, beer, tea, cider, mead, juice, milk, and water.

Speculating on iTunes Subscription

Yet another Apple rumour, this time about iTunes allowing some type of subscription model:

Media Biz Apple changes its iTune? «

In this case, the comments to the blog entry are, dare I say, more insightful than the entry itself. Movie subscriptions would make more sense than music subscriptions because people are used to rent movies.

OTOH, a WiFi-enabled device which could play any music in  the iTunes catalogue could be interesting in a context of DRM-free music tracks.

Yes, there is a logic to this. If you can buy DRM-free tracks, renting DRMed music can make sense as an advanced music discovery service (complete “excerpts”). Especially if you’re provided with a way to share the DRMed music with people who subscribe to the same service. And use a WiFi connection to get music directly on the device.

In fact, an iTunes version of the Ruckus model could work really well. “If you want to keep this track, as a higher quality, DRM-free file, you can buy it directly.”  And Apple can bring together ideas from Last.fm, Pandora.com, eMusic, Calabash Music, Microsoft’s Zune, Ruckus, the new Napster, the new Bittorrent, and even MySpace.

It probably won’t happen. But if it does, it could be cool.

The “buffet,” “à la carte,” and “table d’hôte” systems can coexist.

Now, I’m getting hungry.

Googely Voice

Neat new service.

GOOG-411 offers free directory assistance – Lifehacker

Not available in Montreal, but quite useful. Apparently better than Free-411.

The speech recognition and speech synthesis are quite good. In fact, when I was working in speech, such a service was pretty much the main example we used for the need for speech research. With the prominence of cellphones in many different parts of the world, I still think that speech is a field in which technological advancements can have very interesting effects.

Defending Quebec's Cegep System: Back to School Special

Someone using the nickname “Erasmus” replied to my post about Defending Quebec’s Cegep System. She/he makes interesting points. Here’s my own reply to her/his comments.

Erasmus,

As it so happens, I agree with almost all of these points.
It’d be interesting to know more about your background and experience. You make interesting points and it’s always fun to know where people are coming from, in terms of their ideas.

To give you more of my background (assuming you don’t know me). As explained in my post, I do teach at the university level and have gone through the Cegep system a long while ago. My father spent his whole career teaching students with learning disabilities at a junior high school (Secondaire I) in what is generally recognised as a socially and economically “disadvantaged milieu” («milieu défavorisé»). Much of my teaching philosophy comes from him. He studied with Jean Piaget but has always been a real “hands-on” kind of guy, especially in his teaching. His goal wasn’t to fill students’ heads with non-essential information but to help them get the tools they needed to cope with social life in Quebec. For instance, much of his math training was based on very practical training (for instance, calculating how much money you can save in one situation or another). His goal was never to “keep children in school” but to make sure students got something out of school. Many of my father’s former students did get a lot out of school and have had fulfilling careers afterwards.

I completely agree with my father’s goals. Teaching at the university level, I see the role of the university as having quite distinct goals from high schools. Not that there isn’t any continuity. But that universities aren’t supposed to be “general training for life.” When universities are limited to that, they are very costly and ineffective.

I sincerely care about the varied fates of people who aren’t university-bound. In fact, it’s one of the things I was trying to say in my post: a Cegep is a place where some people can find out that going to a university isn’t the best solution for them. There’s no use in going to a university if all you want is to have a happy life doing something you can effectively learn outside the university system. Many people who never went to a university are more “learned” than many university-goers. To be blunt, I think some people’s attitudes toward universities is too prestige-oriented. In fact, to be blunter: I think some people are snobs.

From what I can see, the main point of disagreement between you and I has to do with the way we frame “education systems” in general. I want us to take a broad view of Quebec’s education system as a whole instead of blaming one dimension of that system.
Some people blame universities, others blame high schools, many blame Cegeps. What I’m saying is not that Cegeps are free of blame but that the ‘g’ part of the Cegep mission is more important than some Cegep critics seem to assume. Especially since a lot of people do go through Cegeps, whether or not they start university degrees afterwards. I know too little about the ‘p’ part but I do know some people who teach in professional Cegep programs or who have gone through a professional Cegep program and I still see many of those programs as fairly equivalent to community colleges in other parts of North America. In fact, some professional Cegep programs look much more effective than many university degrees, especially in technical fields.

I also don’t think that Quebec society’s woes are due to one specific aspect of its cultural context. My view is holistic, not deterministic. In fact, I don’t even think that Quebec is such a bad place to live in. It’s pretty much equivalent to other places where I’ve lived (in Canada, Switzerland, Mali, and the United States).

One thing I dislike about Quebec’s education system is that there is this assumption that everyone should go to a university. Too frequently, professional training isn’t valued at the high school level and some professional Cegep degrees aren’t as valued as they should be. My friends who have not gone through Cegeps or universities often feel dismissed by “Quebec Society.” Part of it might be their own attitude toward formal education. But part of it is systemic, IMHO.

In Switzerland, for instance, apprenticeships are well-considered and universities have a specific mission. There are issues with the way career paths are chosen “for” students in Switzerland, but I like the idea of valuing non-university training.

Personally, I don’t think Cegeps are taking anything away from high schools. I’ve seen a lot of people who come directly out of high schools in other parts of North America and I really don’t see the one year difference as detrimental to Quebec high school graduates. As for school “dropouts,” my point is exactly about making sure that people distinguish goals of different parts of the education system. I personally think that high schools focus too much on preparing students for universities. And I dislike the application of ideas from social constructivism in the so-called «approche par compétence». To me, it’s typical MEQ mumbo-jumbo which often does more harm than good.

Yes, you can call me a “bench critic” of high schools. I never taught there. But I do dialogue with teachers at different levels and I don’t think I’m that far off. If you tell me more about your background and explain exactly where I’m off the track, we can all get something from this discussion! 😉

Creative Inquiry

This should be interesting. My proposal for a session at the Spirit of Inquiry conference has been accepted.

Here is the description which should appear in the conference program:

Free, Open, Flexible: Rethinking Learning Materials Online
Alexandre Enkerli, Lecturer, Department of Sociology and Anthropology, Concordia University

Considered as a whole, learning materials such as textbooks and lecture notes constitute the “shoulders of giants” on which learners and teachers stand. In this session, academic publishers, instructors, librarians, and administrators are all invited to rethink learning materials through their own experiences with online technologies. A short, informal report on the principal presenter’s experience with podcasting and other online applications will be followed by a facilitated discussion. This session will pay special attention to issues of open access, academic freedom, and flexible strategies for learning and teaching. Together, session participants will construct a new understanding of the implications linking technological changes to the use of learning materials online.

My views are quite close to those of Richard Baraniuk of Rice University’s Connexions project providing open access to learning materials. Discussions of Open Access tend to focus on research articles published in peer-reviewed academic journals but this session will focus on pedagogical uses of online content, including podcasts, lecture notes, and textbooks.

I do hope that people from the publishing and “knowledge management” side of the equation will be present.

April Favourites

So, yesterday was “trust everything you read” day, better known as April Fool’s Day or «Pesch davoroul» in Alterominsch.

What was your favourite April 1 joke?

Mine:

Did anyone get caught in anything silly?

Yulblog le 4 avril: qui est game?

Bientôt le Premier mercredi d’avril, donc rencontre mensuelle yulblog. Patrick nous conseille de mettre au défi des blogueurs alors, allons-y franchement. (On est encore le premier, fa-que…)

Alors, Martin Lessard, tu t’occupes juste de Yulbiz ou tu viens voir les vrais blogueurs aussi?

Pis, Robin Millette, Yulblog c’est pas assez camp pour toi?

Vincent Collard, t’attends que le monde vienne vers toi?

Fred Fortin, t’es trop gratteux pour venir à Yulblog?

Komtois, tu vas t’ouvrir un blogue à chaque mois?

Andi, ‘A’ is for April. Are you in town for Yulblog?

Randy, are you so busy brewing that you can’t come meet some fellow bloggers?

"Trust Everything You Read" Day

Critical Thinking? Schmritical Thinking!

Introspection of a Struggling Mad Scientist: A Conundrum: Reasoning with those who reject reasoning

` …And maybe it was and my friend mistook it for a legitimate article. It is true that spoof science articles are written all the time, and a lot of people are not able to recognize them apart from real ones. In fact, the 1997 April Fool’s article in Discover magazine (along with the corresponding segment on the TV show, Discover Magazine) got a lot of people – including myself – believing that musical instruments made by Neanderthals had been discovered!

A bilingual blog on disparate subjects. / Un blogue disparate bilingue.