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TIU: Spurl

Tools I Use: Spurl.net 1.0 – Free online bookmarks with so much more…

Been using Spurl for a while now. Far from perfect but very useful. To me, it brings together the functionalities of Del.icio.us (and other “social bookmarking” services) with those of the Scrapbook Firefox extension. Like Delicious, it allows you to tag and share bookmarks. Like Scrapbook, it keeps a copy of the bookmarked page.

At this point, I got the habit of spurling just anything that I find interesting on the Web. In some cases, I also blog on the bookmarked item. But I don’t necessarily feel a need to put everything in my “to-blog” list. I don’t even tag my bookmarks.

The upshot of my spurling habits is that anyone who wants to know what I’m reading on the Web can just look at my Spurl RSS feed (or Atom feed). In this case, Spurl serves one of the purposes people are using Twitter and other nanoblogging tools for. Yeah, I know it’s not the same thing at all. But, to me, spurling is the lazyperson’s version of nanoblogging.

Now, once the Flock browser does “spell as you type” and Spurl does del.icio.us syncs, I could just use keystrokes to spurl pages I visit.

Hey! Who do you call “lazy?”

Acknowledging Africa's Innovative Spirit

Good news! (Though a bit late. Got the link through a thoughtful pitch by a Radio Open Source commentator.)

Next month’s TEDGlobal conference will be in Tanzania!

TED | TED Conferences | TEDGlobal 2007 | Program

Not only do I really enjoy the TED Conference presentations (available as podcasts and streamed videos) but I think the organisers grok something important about the world in which we live. TED Conferences actually go much beyond the fields of “Technology, Entertainment, and Design” that gave them their name.

Of course, TED still follows a U.S.-centric model, inspired by commercial neo-liberalism and innovation with direct practical results. But as these things go, TED participants are “thinking outside the box” more actively than many of their colleagues.

Beer and Science

The weekly SciAm Podcast Science Talk had an interview with UCDavis beer science professor Charles Bamforth. The interview was mostly concerned with Bamforth’s 2003 book on beer and science. Many of the things discussed on the program are common knowledge for most beer geeks but it’s still fun to have science media cover some part of the beer world.

As explained in this interview, beer is a much more complex beverage than wine. In North America, many people seem to associate wine with sophistication and beer with college drinking. The interview does fairly little to debunk these associations but does give some idea of how interesting beer can be from a scientific perspective.

Diversité culturelle et création média

Reçu par courriel, l’annonce d’un concours de Radio-Canada International appelé Métissé serré. Les principaux thèmes sont des personnages intéressants provenant de «communautés culturelles» ou des histoires liées à l’immigration.

Bien content que RCI puisse s’intéresser à ces questions.

Pour participer, il faut soumettre une capsule audio ou un court métrage de trois à huit minutes avant le 30 juin 2007 (le 29 juin à 23h59). Les participants doivent avoir entre 18 et 35 ans en date du concours. Le règlement est assez clair, y compris les questions de propriété intellectuelle.

Jongler avec des idées

Coudonc, c’est-tu juste moi ou bedon la mode est au jonglage, ces temps-ci?

Non seulement je vois de plus en plus de monde enseigner ou apprendre à jongler et, comme je l’ai blogué l’autre jour, un prof utilise le jonglage pour aider à des jeunes à apprendre, mais il y a des journalistes qui commencent à s’intéresser au phénomène:

The State | 05/05/2007 | How good jugglers become better students

Ça doit être une mode. Le hula-hoop de l’année?

Concordia Repository

In the Concordia Journal, an enthusiastic write-up about Harnad’s recent talk on Open Access self-archiving.

Increasing the impact of the academy

William Curran, head of Concordia’s Library, said in an email that “the whole philosophy and pedagogical role of the library ‘business’ is to provide access, i.e., open access to the compendium of the world’s knowledge.” He anticipates that Concordia will have an institutional repository within the year for, at minimum, completed theses and research papers, “which represent the intellectual output of the university.”

As Harnad himself noted in an email, this write-up doesn’t mention that he was invited by our department (Sociology and Anthropology) nor does it describe the mixed reception to several of Harnad’s points. It does, however, address the fact that some academics are wary of Open Access, often because they associate it with potential revenue loss for journal publishers.

My own take is that Open Access is not only a necessity but mostly a step in the overall process of reevaluating academic publishing.

Technophilie et enseignement

Pour rester dans la veine pédagogique

Le technologue montréalais Martin Lessard, à la lecture d’un extrait vidéo sur les étudiants technophiles réalisé par Darren Draper, pose la question suivante:

Avez-vous pensé à faire votre cour avec un iPod?

Ma réponse: Voui! Bien sûr!

D’ailleurs, j’ai discuté de tout ça avec mon grand ami Philippe Lemay qui donne certains cours par balado-diffusion. Notre discussion m’a beaucoup aidé à reconcevoir la question.
Les défis sont connus, y compris le temps nécessaire à réaliser ce type de cours. Il y a des problèmes techniques importants avec la technologie utilisée (p.ex. les limites de ProfCast). Il faut aussi s’assurer que les étudiants soient prêts à pratiquer l’écoute active, probablement en donnant des exercices à plusieurs moments lors du cours. Un peu comme tout enseignement à distance, il peut y avoir une tendance à ne construire son matériel qu’une fois au lieu d’encourager une approche proprement constructiviste. Les activités de groupe doivent être mises en place d’une façon très active. Certains étudiants se méprennent sur la nature de tels cours. Le vidéo semble plus «lisible» ou plus facile à interpréter qu’un travail de réflexion commun entre prof et étudiants. Évidemment, une présentation vidéo ne couvre que la partie «cours magistral» qui peut être assez marginale lors d’une période de cours donnée.

D’ailleurs, c’est un peu de tout ça que je veux parler lors de ma session sur le matériel d’apprentissage à la conférence Spirit of Inquiry.

Pour ce qui est des étudiants qui connaissent mieux les technologies que les profs, puisqu’ils «sont nés avec». Eh bien, je l’avoue, je suis un “wannabe geek”. Je passe beaucoup de temps en-ligne et j’essaie des tas de choses. Mais je ne suis pas un spécialiste des technologies. Le résultat: je suis souvent surpris par le nombre de mes étudiants (universitaires, de 17 à 70 ans) qui ont de la difficulté avec certaines technologies. Là où je dois faire attention c’est en m’assurant de ne pas mettre de côté ces étudiants qui ont moins l’habitude d’utiliser les TIC. Si mes cours étaient plus axés sur la technologie, ça irait, mais comme j’enseigne des matières disons plus théoriques, faut que je fasse attention.

Pour ce qui est de l’idée de base du vidéo, je suis assez d’accord. Mais c’est pas très nouveau.

En passant, le CÉFES de l’UdeM se préoccupe beaucoup de ces questions.

Pédagogie active

Beau portrait vidéo d’un pédagogue dans le sens fort du terme. Réalisé de main de maître par Yannick Gélinas et Sylvain Carle.

Dziit! » Blog Archive » Monsieur Pierre

Certains disent qu’il a sauvé une école de Trois-Rivières. D’autres que sa passion pour les arts drama-cirques est contagieuse. Chose certaine, il est convaincu que l’on peut apprendre dans le plaisir. Les enfants qui l’entourent sont du même avis.  (via i never knew)

J’aime beaucoup l’idée du droit à l’erreur. Celle de l’heure de plaisir par jour. Et celle, venant du directeur d’école, de «délinquance créatrice». En appliquant ces idées, certains profs arrivent à de grandes et belles choses.  L’enseignement, c’est pas d’inculquer de la matière. C’est de permettre à l’apprentissage de suivre son cours…

Ç’aurait été bien d’entendre un peu plus les enfants, d’en apprendre plus sur le contenu pédagogique et de suivre cette initiative dans d’autres écoles. Mais l’effet est déjà là.

Ça m’a beaucoup fait pensé à des épisodes de Méchant Contraste,  une de mes émissions préférées (mais malheureusement pas disponible en balado).

Road to Scholarship

Been consistently pleased by the positions linguistics professors over at Language Log are taking.

This time, quoting from a conference on digital repositories.

By 2015, all publicly-funded research products and primary resources will be readily available, accessible, and usable via common infrastructure and tools through space, time, and across disciplines, stages of research, and modes of human expression. Language Log: The future of research?

The original is well put and the support is well conceived.

Redevenir Québécois

C’est le moment.

J’ai pas mal d’affaires à faire, y compris me trouver une (ou de la) job. Pis finir ma thèse pour de vrai. Mais ça empêche pas que c’est le moment pour moi de redevenir un Québécois.

«Mais t’es déjà Québécois!», dites-vous, à grand renfort de «Bin voyons donc!».

Oui, d’une certaine façon. Pure laine, même. Il a fallu que je le devienne après un certain temps. J’étais tanné de me faire traiter de «maudit français», à l’école. Et j’ai un peu cessé de l’être, à certains moments de ma vie.

Souvent, je redeviens Québécois quand je suis à l’extérieur du Québec. C’est la nostalgie qui fait ça. Pis le fait que le Québec est une société pas mal spéciale.

Mais là, je redeviens Québécois à la fin de  mon dernier hiver au Québec. Ça fait que le timing est bon.

C’est peut-être pas mon dernier été au Québec, par exemple. Je risque de venir passer des étés ici, après avoir déménagé à Austin avec (et grâce à) ma chère Catherine. Mais ça sera jamais la même chose que maintenant.

Une des choses qui me fait penser à ça, de redevenir Québécois, c’est que j’ai manqué le dernier YulBlog. Alors je me suis mis à commenter sur tout un tas de blogues montréalais, surtout francophones. Ça m’a fait comprendre que je fittais pas pis que je devais me mettre à fitter plus.

Une des raisons que je fitte pas, c’est que je sais plus ce qui se passe ailleurs dans le monde que ce qui se passe au Québec.

Quoique… J’écoute quelques balados québécoises et j’arrive à me faire une idée de ce qui se passe ici en entendant parler d’événements plus spécifiques. Mais comme c’est plutôt des balados de musique et de shows plutôt que celles de RadCan, c’est pas la façon la plus efficace de connaître les dernières actus de la vie québécoise.

En plus, je regarde peu la télé. Maintenant que la saison régulière de Télé-Québec est terminée, me privant de nouvelles émissions de Méchant contraste, Pure laine et La vie en vert, je regarde à peu près juste DSwJS (yeah, I know), au détriment de ma québécitude.

J’ai beau aimer Concordia pis y’a beau y avoir pas mal de Francophones là-bas, le fait d’enseigner en anglais (comme d’habitude), ça me pousse pas nécessairement à vivre en québécois.

Sans oublier que ma chère Catherine, qui devrait revenir à Montréal en fin de semaine, est pas locutrice native de la langue québécoise.

Donc, pour être Québécois et parler québécois, je dois un peu me forcer.  Pas que ça me tente pas. Mais j’ai besoin d’occasions.

Et hier, j’ai commencé à me donner l’occasion. De la salle d’attente d’un super médecin sympathique et efficace (pour un renouvellement de prescription), à la bibliothèque nationale en passant par le Marché Jean-Talon, le Cheval blanc et Une grenouille dans une théière (un salon de thé près de chez moi), j’ai pu vivre au Québec.  Entre autres, en entendant parler quelques personnes au salon de thé. Ou en marchant depuis le Cheval blanc jusqu’à chez moi (de Chateaubriand et Bellechasse).

L’affaire, avec Montréal, c’est qu’on peut très facilement ne pas se sentir au Québec. Pas surtout une question de langue. Plutôt une question d’identité culturelle qui inclut non seulement la langue mais les modes de communication et l’«accent». Alors, si on se tient pas au courant, qu’on va pas aux bons endroits, on peut passer à côté de beaucoup des choses qui font de Montréal la métropole du Québec.

C’est d’autant plus facile à manquer qu’il faut déjà comprendre ce qu’est le Québec. Ça c’est quelque-chose que beaucoup de monde qui a passé du temps à Montréal sans sortir dans le reste du Québec a de la misère à comprendre. Malgré les différences énormes entre Montréal et le reste du Québec (comme les différences entre Genève et le reste de la Suisse Romande ou entre Paris et le reste de la France), il y a des choses qui sont vraiment québécoises, à Montréal. Comme la façon de vivre de beaucoup d’adolescents. Ou bedon la bouffe. Pis les banlieues.

C’est pas folklorique: c’est typique.

Donc, pour me remettre dans le bain, m’as essayer d’écrire plus souvent en québécois.

Après avoir vu certains avantages de CanalBlog, je me suis dit que j’y aurais un blogue exclusivement en français. Mais, finalement, j’me rends compte que j’aime pas ça tant que ça, CanalBlog. Fa-que, plutôt que de multiplier les blogues distincts, m’as bloguer en québécois ici-même, sur mon blogue principal.