Ce n’est pas vraiment un secret, de nombreux amateurs de café de qualité considèrent la chaîne Starbucks comme un problème. Même si c’est surtout des gros producteurs industriels comme Sara Lee et Nestlé que les partisans du café de qualité tentent de contrecarrer, Starbucks joue le rôle de l’ennemi du bon goût dans le mouvement vers le café de qualité.
C’est donc avec une certaine joie (Schadenfreude, dirions-nous) que l’on peut parler de la situation de Starbucks:
Starbucks va fermer 600 cafés aux états-Unis | LaPresseAffaires.com
Ma perception est peut-être erronnée mais j’ai l’impression que Starbucks n’a jamais vraiment percé au Québec et que même Second Cup n’a pas une situation si enviable sur le marché québécois.
Par contre, mon impression est assui que la scène du café à Montréal était bien plus intéressante avant que certains cafés locaux ne se soient transformés en chaînes. À Montréal, il y a aujourd’hui beaucoup de chaînes de cafés. D’après moi, la résurgence des cafés indépendants ne date que de quelques années, après une période de «franchisation». Le problème principal d’une chaîne, c’est qu’elle ne peut acheter que de grosses productions de café. Il est donc impossible d’aller chercher les cafés les plus intéressants, qui sont généralement produits en petites quantités. Évidemment, pas de possibilité d’entretenir un rapport direct entre producteur et café local.