Les étudiants africains dans le doute
Le mouvement de grève des étudiants québécois trouve sa place dans une publication camerounaise… Intéressant, comme concept.
Et dommage pour les étudiants africains, victimes, comme les autres d’une situation de tension sociale.
D’ailleurs, puisque les blogues sont souvent bourrés d’opinion… Comme beaucoup d’autres, je suis en faveur des étudiants grévistes. Pas que j’aie l’impression que la grève soit le meilleur moyen d’obtenir un changement politique important. Mais les étudiants ont le droit de s’indigner du fait qu’ils se sont fait flouer.
En fait, j’ai grand espoir en ces étudiants. Pas nécessairement parce qu’ils risquent de faire bouger le gouvernement. Mais parce qu’ils sont réveillés, «conscientisés». Et solidaires. Rien de plus important, pour moi. En tant qu’étudiant québécois (vivant à l’étranger), «j’ai jamais été aussi fier d’être Québécois». Bon, c’est peut-être un peu exagéré et j’ai pas toutes les données en main. Mais je vois les choses d’un bon œil.
Pour les Africains, eh bien, c’est bien entendu une situation difficile. L’Université de Bamako et d’autres ont longtemps été en grève, ce qui a nui à beaucoup de Maliens. Mais, bon, [voix personnage=”Caliméro”]la vie est injuste[/voix]…